ART | EXPO

La peinture comme lieu

22 Nov - 14 Fév 2020
Vernissage le 22 Nov 2019

Revisiter la peinture par le biais de la sculpture, c’est le défi de Ladislas Combeuil dont les plus récentes sculptures et installations sont dévoilées dans l’exposition « La peinture comme lieu » au Narcissio, à Nice. En réinterprétant en volume des formes emblématiques d’Albrecht Dürer, Alberto Giacometti, Sol Lewitt ou encore Tony Smith, Ladislas Combeuil offre une réflexion sur l’histoire de l’art, le statut de la sculpture et celui d’artiste.

L’exposition « La peinture comme lieu » au Narcissio, à Nice, présente de nouvelles sculptures et installations de Ladislas Combeuil qui revisite l’histoire de l’art à sa manière, en réinterprétant à travers d’autres médiums des formes et figures aperçues dans des peintures célèbres.

« La peinture comme lieu » : sculptures et installations de Ladislas Combeuil

Suivant une démarche qui n’est pas sans rappeler celle de Raphaël Zarka, Ladislas Combeuil plonge dans l’histoire de l’art pour y collecter des motifs qu’il isole et restitue sous de nouvelles formes et de nouveaux dispositifs spatiaux. Après s’être penché sur l’histoire de la sculpture moderne et contemporaine, découpant pour en restituer les contours les silhouettes d’œuvres de ses aînés, puis sur l’architecture arabe et les vitraux et sols de bâtiments anciens desquels il a prélevé des motifs ornementaux, Ladislas Combeuil s’intéresse à la peinture.

Ladislas Combeuil revisite la peinture par le biais de la sculpture

Les récentes œuvres de Ladislas Combeuil renvoient à la peinture sans avoir recours à aucun des outils du médium. Ici, les coups de pinceau sont remplacés par les coups de ciseau à bois et les matériaux propres à la peinture tels que les baguettes de bois du châssis, les toiles et les agrafes deviennent sculpture. Ainsi les éléments du support de la peinture sont-ils détournés et réinvestis dans une relecture du volume et de son histoire.

Ladislas Combeuil offre une réflexion sur l’histoire de l’art

Les formes qui peuplent l’exposition « La peinture comme lieu » en évoquent d’autres : elles revisitent diverses figures de la mélancolie emblématiques dans l’histoire de la peinture. La sculpture Icosaèdre reprend le polyèdre d’Albrecht Dürer, plus loin sont dispersées des Formes dérivées d’un cube, d’après Sol Lewitt, des Roches errantes, d’après Tony Smith ou encore un Cube, d’après Giacometti. Avec un grand savoir-faire mais aussi beaucoup de distance et d’ironie, les Å“uvres de Ladislas Combeuil portent une réflexion sur l’histoire de l’art, le statut de la sculpture et celui d’artiste.

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