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L’Action restreinte

L’exposition «L’Action restreinte. L’art moderne selon Mallarmé», en 2005 au Musée des Beaux-Arts de Nantes, a donné lieu à un cycle de conférences sur les rapports entre le poète et l’art moderne. Une conversation sur Marcel Broodhaers complète ces analyses.

Information

Présentation
Jean-François Chevrier, Béatrice Picon-Vallin, Gilbert Delor, Jean-Luc Steinmetz, Michel Draguet  
L’Action restreinte

Cet ouvrage rassemble les conférences qui ont eu lieu entre le 17 mars et le 16 juin 2005, dans le cadre de l’exposition «L’Action restreinte. L’art moderne selon Mallarmé», organisée par le Musée des Beaux-Arts de Nantes, ainsi qu’un entretien autour de Marcel Broodthaers.

Conçue par Jean-François Chevrier, cette exposition constituée de 700 œuvres et documents se déployait dans les grandes galeries de la peinture du XIXe siècle et les salles d’expositions temporaires du musée, palais des Beaux-Arts qui fut inauguré en l’an 1900. Explorant les relations de l’art moderne avec le langage et sa dispersion, elle emprunta son titre aux poèmes critiques Divagations de Stéphane Mallarmé.

C’est un autre poème de Mallarmé, Un coup de dés jamais n’abolira le hasard, que Marcel Broodthaers mit en espace dans son exposition littéraire, en proposant l’image de celui-ci («Exposition littéraire autour de Mallarmé», Wide White Space Gallery, Anvers, décembre 1969). Dans le prolongement des textes autour de la modernité artistique et des rapports entre esthétique et politique, est publiée dans le présent ouvrage la conversation inédite entre Benjamin H. D. Buchloch et Michael Oppitz (Trente ans plus tard), déroulée en 2000 dans le cadre de la rétrospective «Marcel Broodthaers» au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles.