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Laboratoires d’Aubervilliers: 35 h.

17 Déc - 18 Déc 2004

Sur votre temps de loisirs, le Bureau des 35h. vous propose d’assister au résultat d’un travail mené sur le format d’exposition. Un projet d’une durée de 35 heures fondé sur une pluralité de propositions artistiques, réalisées ou in progress. Accrochages multiples avec sculptures, photographies, peintures, performances, dispositifs sonores et projections.

«35 h.»
Laboratoires d’Aubervilliers

L’événement
Communiqué de presse

Sur vos temps de loisirs, le Bureau des 35h. vous propose d’assister au résultat d’un travail mené sur le format d’exposition. Il s’agit ici de produire un display évolutif sur une durée non-stop de 35 heures interrogeant la notion d’exposition dans ses propres limites. Fondé sur une pluralité de propositions artistiques, réalisées ou in progress, ce projet combine des narrations multiples. À partir d’une réserve rendue visible dans le hall d’entrée, le Bureau des 35h. orchestre différents accrochages, agence et déploie sculptures, photographies, peintures, performances, dispositifs sonores et projections au sein d’un espace-temps paramétré.

35h. ou une exposition pensée non plus en termes de mise en perspective d’un espace dédié à l’art mais comme une zone d’essai temporaire.

Le programme des 35h. peut être appréhendé selon différents axes. Il s’agit dans un premier temps d’une prise de position face à différents modèles d’exposition dans le contexte actuel de l’art. En proposant une mise en exergue des dispositifs qui constituent habituellement l’exposition, les 35h. soulignent un format de monstration, le questionnent et le mettent éventuellement à l’épreuve à travers différentes propositions et enchaînements d’accrochage. Plutôt qu’une exposition illustrative, ce projet fonctionne, d’une part, sur une temporalité courte qui en restreint davantage le cadre, et de l’autre, sur des thématiques exacerbées relatives à la problématique du temps de travail et du temps de loisir.

La finalité de cette entreprise est de questionner à la fois les limites de l’exposition et les statuts de l’artiste, du «travailleur culturel» et du visiteur tels qu’ils se profilent dans la société de consommation contemporaine. Le projet tente de cristalliser la fonction de chacun dans un temps éprouvant de 35 heures continues. Le titre fonctionne également comme une limite temporelle : en transposant l’exposition dans cette unité salariale, l’artiste, l’institution et le visiteur établissent un accord à durée déterminée dont les conventions interagissent en questionnant la linéarité de toute exposition, l’activité/passivité du regardeur et le temps de vision propre à l’œuvre.

Soumise à une pluralité de propositions artistiques, réalisées ou in progress, l’exposition est basée sur le corpus d’un spicilège constitué à l’occasion et présenté tout au long de l’exposition sous la forme d’une réserve rendue visible, accueillant le visiteur dans l’espace des Laboratoires. Cette dernière matérialise la potentialité infinie des accrochages possibles, avec un désir certain de mettre en avant ce qui est généralement sous-entendu et constitue les “outils” de fabrication d’une exposition. La réserve est ainsi constituée de près de cent œuvres recouvrant différents médiums.
À partir de cette réserve, le Bureau a mis en place un refrain, comme base de travail et comme repère réitéré durant les différentes propositions des 35h.
Ce refrain ponctue des phrases distinctes qui se rapprochent, infirment ou confirment celui-ci comme un repositionnement après chaque proposition thématique : tour à tour le travail, la consommation, l’abstraction, la nature et le loisir. Ces phrases détiennent leurs propres discours, protocoles d’accrochage et partis pris à l’égard du refrain.

S’appuyant sur des notions de mouvement, de rupture, de devenir, d’arrêt, d’apparition et de disparition, la disposition modulée – différée – des pièces via l’accrochage, l’installation, la performance, la projection, la dégradation et le décrochage, entraîne un débordement des limites spatiales du lieu, créant ainsi un rythme mécanique de l’exposition.

Les artistes
La sculpture > Wilfried Almendra ; Elisabeth Ballet ; Daniel Dewar & Gregory Gicquel ; Daniel Dezeuze ; Jacques Julien ; Harri Koskinen ; Guillaume Paris ; Fred Sandback ; Joe Scanlan ; Franck Scurti. L’installation : Claude Rutault.
La photographie > Armelle Aulestia ; Philippe Durand ; Carole Fekete ; Edouard Levé ; Nicolas Moulin ; Joan Rabascall ; Ed Ruscha ; Alberto Sorbelli. La vidéo : Pierre Alféri ; Joël Bartoloméo ; Elsa Clément ; Robert Filliou ; Eric Hattan ; Mark Lewis ; Tracey Moffat ; Bruce Nauman.
La projection > Anthony McCall.
À cela s’ajoutent des productions spécifiques demandées à de jeunes artistes comme Caroline Bouissou, Claude Cattelain, Raphaël Dallaporta, Thierry Dardanello & Frédéric de Goldfiem, PierrePhilippe Freymond, Jérémie Gindre, Katarina Kúdelová, Playdoh, Olivier Soulerin.

Infos pratiques
> Lieu
Laboratoires d’Aubervilliers
41, rue Lecuyer. 93300 Aubervilliers
M° Aubervilliers – Pantin-Quatre-Chemins
> Horaires
du vendredi 17 décembre à 13h00 au samedi 18 décembre à minuit (sans interruption)
> Contact
T. 01 53 56 15 90
info@leslaboratoires.org
www.leslaboratoires.org
> Tarifs : 3 euros

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