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La vie, la fiction de Libéral Bruant

14 Mai - 06 Juin 2004

Avec sensualité et curiosité, Véronique Bigo s’empare de la vie d’un architecte du roi. Passé et présent ne font plus qu’un dans cette exposition. Des clefs gigantesques ont été déposées dans l’hôtel particulier, jadis musée de la serrure. Réflexion sur le monde et les êtres à travers une installation et 13 tableaux.

communiqué de presse
Véronique Bigo
La vie, la fiction de Libéral Bruant

Libéral Bruant, architecte et ingénieur du roi, a construit cet hôtel Particulier dans le marais en 1685—1687 pour son usage personnel. Il a, entre autre, été l’architecte, à paris, de l’Hôtel des Invalides et de l’église Notre-Dame-des-Victoires.
Provocatrice, Véronique Bigo prend plaisir non seulement à s’approprier mais aussi à détourner le respectueux «hommage à…» en une exhibition de ses rêves, de ses visions et de ses étonnements. Merci monsieur Libéral Bruant, vous avez un nom merveilleux pour introduire une exposition. Vous étiez, il y aura bientôt trois siècles, un grand architecte: vous voudrez bien accepter que Véronique Bigo s’empare de votre patronyme pour en faire le fil conducteur de sa rêverie picturale.
Permettez donc à cette artiste de nous entraîner dans une fiction où Violette, Li, Madeleine, Naïma, Paul, Adèle, vos imaginaires rejetons, ont laissé traîner dans votre hôtel ces divers accessoires vestimentaires qui sont les signes de notre époque: objets destinés à protéger le corps contre toutes les violences, climatiques, politiques, religieuses et économiques.
Vous savez sans doute que l’hôtel que vous aviez construit, pour abriter votre lignée, a longtemps hébergé un musée de la serrure. Les clefs gigantesques que Véronique Bigo ne doivent pas vous faire craindre un improbable embastillement posthume. Elles ne font que marquer les aléas de l’évolution immobilière.
Enfin ne soyez pas étonné de voir des cheveux multicolores traîner dans les enfilades de salons de votre hôtel. Ils ne sont pas le fruit d’une transe mystique de quelques exaltés de la tonsure ni les restes de macabres toilettes de condamnés à la guillotine. Ils marquent la sensuelle et dérangeante curiosité qui anime Véronique Bigo dans sa réflexion sur le monde et les êtres.

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