LIVRES

La Théorie de l’art au risque des a priori

« De la lecture de films à la symbolique des images ». Essai sur l’interprétation critique subjective et justificative au détriment de la vérité. À ces approximations intellectuelles, Daniel Serceau oppose une méthode d’étude filmique basée sur la précision du regard, l’ensemble plutôt que l’extrait, etc., qu’il étend à toute entreprise théorique.

— Auteur : Daniel Serceau
— Éditeur : L’Harmattan, Paris
— Collection : Champs visuels
— Année : 2004
— Format : 13,50 x 21,50 cm
— Illustrations : aucune
— Pages : 302
— Langue : français
— ISBN : 2-7475-5978-5
— Prix : 25,50 €

Présentation

Un grand nombre de théories artistiques s’édifient sur un défaut d’investigation des objets dont elles prétendent rendre compte. Elles ne recherchent pas dans la matérialité des œuvres la certification de ce qu’elles affirment. Le constat n’est pas propre à l’art. Il est même des plus communs. Ainsi l’esprit humain s’habitue-t-il à conférer une grande valeur à des propositions absolument contredites par les faits.

Ce livre montre comment certaines théories (celles de Deleuze, Greimas, McLuhan entre autres) ne résistent pas à un examen minutieux. Il montre aussi comment procéder aux vérifications nécessaires. Car la compréhension de l’art, à moins de tomber dans l’arbitraire exige une volonté de vérification.

C’est à ce prix que nous pourrons accéder aux leçons de civilisation que les grandes œuvres d’art mettent à notre portée.

(Texte publié avec l’aimable autorisation des éditions L’Harmattan)

L’auteur
Daniel Serceau, docteur d’État, est professeur à l’université de Paris I – Panthéon-Sorbonne. Il a été critique de cinéma, directeur et programmateur de cinémas d’art et d’essai. Il est directeur de publication et collaborateur de la revue ContreBande.