ART | EXPO

La Rumeur des batailles

11 Oct - 31 Jan 2009
Vernissage le 10 Oct 2008

Claude Lévêque s’introduit dans Lab-Labanque pour y diffuser les éléments angoissants d’une rumeur persistante. Il invite Sophie Dubosc et Jonathan Loppin à investir les étages.

Communiqué de presse
Claude Lévêque
La rumeur des batailles
Sophie Dubosc
Adieu Berthe
Jonathan Loppin
Je vous déteste tous

Claude Lévêque s’introduit dans Lab-Labanque, ancienne Banque de France de Béthune, pour y diffuser les éléments angoissants d’une rumeur persistante, celle des batailles. Il installe dans les espaces les plus signifiants – le hall d’accueil, le bureau du directeur, la salle des coffres, les salles du triage et des recettes, la caisse auxiliaire et les archives – des éléments qui surgissent de la semi-obscurité et s’inscrivent dans le vécu et l’histoire du lieu.

Sophie Dubosc est invitée par Claude Lévêque à investir le second étage de l’ancien appartement de fonction du directeur de la Banque de France. C’est avec une intuition fine de l’espace des huit pièces de l’appartement que Sophie Dubosc dispose, élève, construit ses œuvres. Qu’il s’agisse de l’Hermaphrodite, baignoire émaillée remplie d’eau blanche qui renvoie à la perte ou du Séchoir, installation d’espaliers permettant la suspension de moulages de bottes taille enfant se transformant ainsi en salle des pendus, la découverte de ce travail invite à un déplacement doux et respectueux face à un intime perceptible et suggestif.

Jonathan Loppin est invité par Claude Lévêque à investir le premier étage de l’ancien appartement de fonction du directeur de la Banque de France. Que s’est-il vécu ici pour que l’on ne retienne comme seule sentence «Je vous déteste tous» ? En ordonnant dans les nombreuses salles de l’appartement bourgeois un ensemble de pièces réuni sous des formes inquiétantes, Jonathan Loppin semble répondre «un enfermement». Du salon aux chambres, en passant par la cuisine et la salle de bains, les installations présentées se lient les unes aux autres dans une ambiance de solitude névrotique. De celui qui semble avoir tenu ici un siège, nous n’entendons plus que l’injonction «Allez au diable !».

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