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La piscine

13 Mai - 29 Mai 2004

Les nageurs de la piscine de Châtillon, la plus fréquenté de la région parisienne, se dévoilent au regard d’Alexis Cordesse. Jusqu’à 2500 personnes par jour, viennent en été se rafraîchir, se baigner, faire un pique-nique, la sieste, draguer…Le photographe capte leur image, comme il le fit pour ses photos documentaires prises lors de ses pérégrinations.

Communiqué de presse
Alexis Cordesse
La piscine

Alexis Cordesse, né à Paris le 1er avril 1971, commence sa carrière de photographe en 1991, après des études d’histoire et de philosophie. Son premier reportage, au Kurdistan irakien est publié en Grande-Bretagne dans The Independent Magazine . Il se concentre sur les différents conflits de l’après-guerre froide, en Bosnie, en Afghanistan et dans l’Afrique des Grands Lacs. Son travail sur La Somalie, où il se rend dès 1991, lui vaut une exposition au festival de photojournalisme «Visa pour l’Image» l’année suivante.
Entre 1992 et 1994, Alexis travaille en France autour du thème des jeunes et du Sida. Il photographie, au jour le jour, la vie de Laurent et de Patricia, deux jeunes gens atteints par la maladie. Ce projet sera exposé à plusieurs reprises lors des «Journées mondiales de lutte contre le Sida», organisées le 1er décembre.

Entre 1996 et 1998, il réalise, avec le cinéaste Eyal Sivan, à partir de son travail photographique et sonore, la série de courts-métrages «Population en danger», co-produite par Arte et Momento, sur le Rwanda, le Burundi, l’Afghanistan et la Bosnie. Le film “Itsembatsemba” , sur le génocide rwandais, reçoit de nombreuses distinctions dans les festivals, notamment ceux de San Francisco et Bilbao. Il est présenté en 2002 à la «Dokumenta 11», foire d’art contemporain de Kassel, en Allemagne, et en 2003 à la première «Triennial of Photography and Video» présentée à l’International Center of Photography (ICP), New York.

Entre 1998 et 2001, Alexis habite à La Havane, Cuba. Parallèlement à son travail documentaire sur la situation dans l’île après la disparition de l’URSS, il travaille comme photographe d’un petit village isolé dans les montagnes de la Sierra Maestra . Ce projet, «La Bruja, fixes tropiques», a donné lieux à une exposition présentée à la Nikon Image House Galerie de Zürich, au début de l’année 2003.

Entre 2001 et 2002, Alexis travaille avec le peintre Melik Ouzani à la réalisation d’une œuvre commune Les Champs-Élysées des pauvres sur le quartier des 4 Chemins, dans la banlieue nord de Paris.

Pendant l’été 2003, Alexis a réalisé «La Piscine», série de portraits d’anonymes en maillot de bain rencontré aux bords d’une piscine de la banlieue parisienne particulièrement fréquentée durant l’été. Ce travail sera exposé en mai 2004 à la galerie La Périphérie, et en septembre 2004 à la Biennale de la photographie de Lyon.

En mars 2004, Alexis retourne au Rwanda pour le compte du quotidien français Libération. Son projet, «L’Aveu», série de portraits et d’entretiens réalisés avec des Rwandais ayant reconnu leur participation aux massacres, est publié à l’occasion du 10e anniversaire du génocide rwandais.

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