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La mère des crises

14 Mai - 15 Juil 2004

Une nature exubérante dépeinte par un artiste fasciné par les muralistes mexicains et l’art populaire emprunt de magie, de divinités et de morts. Il fait appel à l’inconscient personnel et collectif pour réaliser des œuvres de grands formats qui investissent tous les murs de la galerie.

Communiqué de presse
Franck Rezzak
La mère des crises

Franck Rezzak sort diplômé en 1989 de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Il étudie la peinture dans les ateliers de Pierre Alechinscky et de Yan Voss, où il choisit de ses consacrer à la peinture figurative.
Suite à la rencontre avec Jean-Pierre Pincemin, il décide d’approfondir sa recherche à l’étranger.
En Italie, à la Casa Puccini de Lucca, il obtient une résidence de recherche sur invitation de Not Vital. Grâce à ce séjour, il étudie la peinture de l’Antiquité (Grecque, Romaine, du Fayoum) et les fresques de la Villa des Mystères de Pompéï qui lui inspireront ses projets futurs dont « La mère des crises »
La rencontre avec Léo Castelli à New-York en 1990 sera déterminante pour son séjour d’un an au Mexique en 1998 où il découvre les muralistes mexicains et l’art populaire imprégnés d’exubérances, de magie, de divin, de mort… Il expose le travail qu’il a réalisé sur place à la Galeria Arte Spirale à Mexico DF.
De 1989 à 1992 en suède et au Danemark, il effectue plusieurs séjours de travail où il expose régulièrement (Helsinborg, Copenhague).
En 2000, il s’installe à Paris, où il concrétise les recherches de ses voyages.
Ses toiles deviennent alors les pièces d’un puzzle incomplet où les personnages vivent aussi en dehors du cadre, laissant imaginer au spectateur ce qui se passe dans les pièces manquantes. De cette démarche aboutit un projet de mise en situation de peinture qui débute en 2003 : « La mère des crises »

Au sein d’une nature exubérante resurgissent les thèmes récurrents de Franck Rezzak : l’animalité, la nature, la mort, la sexualité,…imprégnées, d’ironie et d’onirisme.
Il revendique une pratique de la peinture faisant appel à l’inconscient personnel et collectif, aux associations d’idée. Il s’inspire d’images très diverses :BD ancienne, photographie, cinéma muet, fantastique, noir…
Avec cette œuvre magistrale qu’est La mère des crises, le spectateur bascule de l’autre côté, pénètre dans un monde auquel il participe : exactement comme Alice, il franchit le miroir et se retrouve dans le wonder Land.
Cette toile de Jouy apocalyptique nous entraîne dans un monde où les images se répondent dans des face-à-face créés par la mise en espace du travail sur grand format, qui investit tous les murs de la galerie, comme les fresques de la Villa des Mystères de Pompéï.

Franck Rezzak aujourd’hui a 36 ans. Cette œuvre se situe à un moment clé de sa création. Elle est la synthèse de 15 ans de recherches.

Les œuvres de Franck Rezzak ont été acquises par le Musée de la Seita et de nombreuses collections privées en France, en Suède, au Danemark, en Allemagne, en Grèce et au Mexique.

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