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La Libération de la forme : céramistes françaises autour des années 50

10 Déc - 23 Jan 2010
Vernissage le 10 Déc 2009

La Galerie Anne Sophie Duval présente quai Malaquais, et conjointement avec la Galerie Mouvements Modernes, un ensemble de céramiques créées par huit artistes françaises au lendemain de la seconde guerre mondiale.

Guidette Carbonell, Denyse Gatard, Mado Jolai, Elisabeth Joulia, Jacqueline Lerat, Suzanne Ramié, Valentine Schlegel, Véra Szekely
La Libération de la forme : céramistes françaises autour des années 50

Les passionnés de céramique du XXe siècle connaissent bien les oiseaux lumineux de Guidette Carbonell, les grès d’Elisabeth Joulia, les formes lisses et légères de Denyse Gatard, la grâce des figurines de Jacqueline Lerat, les formes mécaniques de Mado Jolain, l’étrange sensualité du monde de Valentine Schlegel, les résonnances originelles de Suzanne Ramié à l’atelier Madoura, ou encore la verve primitive des œuvres de Véra Szekely.

Formées, pour la plupart, aux Beaux-Arts avant de choisir « l’atelier du potier » pour s’y approprier l’art du feu, ces céramistes ont en commun le désir de faire émerger de la terre des objets aux formes nouvelles et de réinventer chacune à leur façon les traditions transmises par leurs ainés.

Julie Blum (Galerie Anne Sophie Duval) et Sophie Mainier-Jullerot (Galerie Mouvements Modernes), héritières d’une passion commune qui leur a été transmise respectivement par Anne-Sophie Duval et Pierre Staudenmeyer, ont choisi de réunir pour cette exposition une soixantaine de pièces révélant ainsi l’impact que ces créatrices ont eu sur le paysage artistique de leur époque.

« Ces artistes, nées entre 1905 et 1925, qui ont choisi de se livrer à la céramique, ont exercé leur art au gré des temps mouvementés de leur siècle : Suzanne Ramié avait 20 ans en 1925 tandis qu’Elisabeth Joulia et Valentine Schlegel les fêtaient en 1945. Leurs talents furent consacrés après la guerre qui avait, encore, démontré l’utilité et le courage de « l’autre moitié de l’humanité » et des itinéraires singuliers naissent alors dans toute l’Europe, synthèse entre les événements et la magie de cette nouvelle liberté géographique et mentale. Si, avant la guerre, la consécration pour un artiste passait obligatoirement par Paris, la marque laissée par la zone libre a provoqué la dispersion vers certains centres artistiques actifs en province…. »

critique

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