ART | EXPO

[aéRé]

15 Nov - 22 Déc 2017
Vernissage le 10 Nov 2017

L’exposition « [aéRé] » à la galerie nantaise RDV réunit des œuvres de Dominique Thébault, Kristina Depaulis, Jean-Marc Berguel, Marie-Laure Moity et Aurélie Gatet. Sculptures et photographies interrogent nos rapports à la nature, au corps et au langage dans une exploration des vides, hiatus et glissements.

L’exposition « [aéRé] » à la galerie RDV, à Nantes, rassemble les sculptures de Dominique Thébault, Kristina Depaulis et Jean-Marc Berguel, et les photographies de Marie-Laure Moity et Aurélie Gatet dans une exploration des vides, des hiatus et autres brèches.

« [aéRé] » : une exploration des vides, hiatus et glissements

L’exposition s’intéresse à nos rapports à la nature, au corps et au langage, à travers des œuvres décalées qui mêlent le réel et la fiction. L’ensemble sculptural intitulé Refrains de Dominique Thébault est composé de six éléments en porcelaine blanche fixés sur des pieds métalliques : telles de longs cous tendant dans l’espace leur gueule ouverte sur des cris silencieux, ces hautes pièces forment un chœur troublant hésitant entre le plein et le vide, entre l’homme et l’animal.

Les sculptures de Dominique Thébault et Jean-Marc Berguel cultivent l’ambigüité

L’ambigüité visuelle est aussi de mise dans les sculptures de Jean-Marc Berguel comme l’ensemble UNIT, projet de vie en porcelaine réalisé en 2015. Des pièces en forme de parenthèses sont assemblées en une composition harmonieuse et symétrique qui fait de ces signes typographiques de simples motifs abstraits. Jean-Marc Berguel détourne ainsi le langage et ouvre une brèche dans ce qui le relie au réel.

Avec « [aéRé] », sculptures et photographies interrogent nos rapports à la nature, au corps et au langage

Les photographies d’Aurélie Gatet montrent des paysages captés en prises uniques dans lesquels se dessinent des percées : elles explorent ainsi l’instant mais aussi les éléments perturbateurs, les interruptions qui constituent une réalité pure, le degré zéro de la fiction. Les sculptures de Kristina Depaulis prennent possession de l’espace et habillent la galerie. Elles se nourrissent de jeux d’inversion et de glissement, transformant le mur en tapis ou aplatissant l’habit sur le mur pour questionner les déplacements plastiques de l’architecture au corps. Elles explorent ainsi les rapports complexes que nous entretenons avec l’espace.

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