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Kawabanga

07 Juil - 25 Juil 2009
Vernissage le 07 Juil 2009

Trois jeunes artistes aux univers et procédés différents mais à la préoccupation commune: matérialiser le souvenir, les histoires, l’Histoire. Claudia Comte, Athene Galiciadis et Laurent Kropf sont réunis à la Barthothèque de Nantes, le temps de l’exposition Kawabanga.

Communiqué de presse
Claudia Comte, Athene Galiciadis, Laurent Kropf
Kawabanga

L’exposition Kawabanga réunit Claudia Comte, Athene Galiciadis et Laurent Kropf, trois artistes aux univers et procédés différents mais à la préoccupation commune: la matérialisation du souvenir, d’histoires et de l’Histoire.

La traduction d’une idée implique-t-elle nécessairement une faille, une altération, voire un manque ou, au contraire, une correspondance entre les langages engagés en traduction est-elle possible ?

La matérialisation du souvenir, de l’histoire et le déplacement d’un médium à un autre est en vérité non pas une restitution de l’idée originale d’un vouloir artistique mais plutôt le résultat d’une croissance, d’une extension de l’idée engagée dans de nouvelles directions.
Les oeuvres ne restituent pas et ne représentent pas seulement l’intention première mais témoignent d’une expansion symbolique et matérielle dont l’ouverture ne contredit pas l’unité.

Dans la réalisation plastique et au cours de la mise à l’épreuve de la réalité, l’idée originale grandit, s’enrichit et se nourrit de ces décalages.
 La disjonction est ce lieu où naissent de nouvelles fictions et où entre en jeu la subjectivité.

Claudia Comte utilise comme matériau et répertoire iconographique un passé plus personnel et intime en convoquant notamment des souvenirs liés à l’enfance dont la traduction picturale conjugue à la fois une charge narrative et des formes génériques.

Athene Galiciadis propose une réflexion sur ces questions liées à la traduction en investissant l’histoire de l’art comme une boîte à outils inépuisable pour modéliser de nouveaux mondes possibles et composer des récits contemporains.

Laurent Kropf se préoccupe de négociations, de liens, de coexistences entre les différents champs artistiques, entre des bribes d’histoires et l’Histoire, par l’invention d’assemblages nouveaux.

Les oeuvres de ces trois artistes sont exposés à la Barthothèque, nom attribué à l’atelier d’ Alexandre Barth, Lauréat du prix de la ville de Nantes en 2007, seulement le temps de l’exposition.
Le nom du lieu est en effet amené à changer à chaque exposition.
Situé au dessus de la Zoo galerie à Nantes, l’artiste y  invite des artistes et des commissaires à organiser des expositions.
C’est un espace libre et indépendant, à la fois atelier et espace d’exposition.

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