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Kailash

25 Mar - 07 Mai 2011
Vernissage le 25 Mar 2011

Pour sa première exposition à la Galerie Vu', Jean-Christian Bourcart poursuit son interrogation sur le sens que prennent les représentations du monde en fonction des facettes qu'il en perçoit et des formes qu'il leur assigne.

Communiqué de presse
Jean-Christian Bourcart
Kailash

Avec la série Black Sheet, Jean-Christian Bourcart retourne l’appareil dans sa direction. Il enregistre son reflet (et celui de ses proches) sur une feuille noire. La surface brille, sa texture transforme et défonce la réalité qu’elle reflète. Un monde étrange s’anime, comme une attraction de miroir déformant dans une fête foraine. Pour lui, «cette feuille noire est comme notre esprit, reflétant ce qui se passe autour, mais toute cette activité n’intervient pas sur sa qualité primordiale vide. Les images sont comme les pensées : elles semblent solides, importantes mais elles n’ont pas de matérialité. Elles ne font que passer.»

Dans la série I Shot the Crowd, Jean-Christian Bourcart parcourt le monde, à l’affût des endroits à forte concentration humaine, et enregistre le flot des gens qui s’écoule devant lui. Sa seule présence transforme un instant banal dans lequel tout le monde est égal, en une scène où les passants anonymes révèlent leurs existences singulières. D’un pays à l’autre, les différences de morphologies, de styles vestimentaires et de réactions à la présence du photographe, proposent un commentaire sur l’altérité à l’époque de la globalisation.

Dans le cadre de la sortie de l’ouvrage Camden, un volet de l’exposition sera consacré à la déambulation de Jean-Christian Bourcart dans cette ville du New Jersey. Un témoignage halluciné sur un univers où tout semble différent, sauf ce sentiment d’appartenance à une humanité au destin commun.

Dans le film Fortune Teller, Jean-Christian Bourcart rencontre des voyantes en caméra cachée. Elles lui racontent ce qu’il est et ce qu’il deviendra. La vidéo Bardo interroge la réminiscence du souvenir à l’instant de notre propre mort. Une multitude d’images fixes défilent en accéléré et souvent entremêlées, comme autant de souvenirs précipités avant que la conscience ne bascule totalement. Deux nouvelles expériences flirtant avec la pratique de l’autoportrait par lesquelles l’artiste continue d’interroger notre présence/absence au monde et à la réalité.

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