LIVRES | MONOGRAPHIE

Julien Dubuisson. Pavillon nocturne

Il faut percevoir chez Julien Dubuisson le souci de l’agencement des formes en ce qu’il signifie le passage d’une réalité à une autre. En résidence pendant deux ans à la Villa Arson, sa participation à l’exposition collective «L’Après-midi» fait l’objet d’une monographie.

Information

  • @2015
  • 2978-2-913689-26-8
  • \9€
  • E56
  • Zoui
  • 4Français-Anglais
  • }157 L - 232 H

Présentation
Julien Dubuisson, Thomas Golsenne, Joseph Mouton, Amel Nafti
Julien Dubuisson. Pavillon nocturne

La Villa Arson publie quatre monographies des artistes Julien Dubuisson, Ibai Hernandorena, Lidwine Prolonge et Jean-Charles de Quillacq. Au cours de leur résidence à Villa Arson de plus de deux ans, au titre de leur participation au programme de recherche 5/7, les artistes ont pu travailler de concert à la préparation d’une exposition – «L’Après-midi» – et à la conception d’une publication monographique. Le choix de quatre projets éditoriaux distincts est un parti pris qui souligne la pluralité des pratiques. S’agissant d’une première publication pour la majorité d’entre eux, elle constitue une occasion pour les artistes d’opter pour une approche spécifique.

L’œuvre Pavillon nocturne de Julien Dubuisson donne son unité à la publication. Cette pièce gigogne prenant la forme d’une sculpture – fermée puis déployée – et d’un film, supposait un examen détaillé tant dans une approche documentaire que critique. «Le travail de Julien Dubuisson, quant à lui, est porté par deux pièces monumentales. […] Le second projet, Pavillon nocturne, montré à l’occasion du 17e prix de la Fondation Ricard, met en avant des pièces moulées en résine; une vidéo indique le dispositif qui consiste à imbriquer les pièces entre elles de façon à constituer une masse compacte quasiment architecturale. Si l’on retient la nécessité pour ces deux travaux d’enclencher chez le spectateur une déambulation capable de contenir les œuvres sous une multiplicité de facettes, il faut percevoir chez Julien Dubuisson le souci de l’agencement des formes en ce qu’il signifie le passage d’une réalité à une autre.» (Julien Verhaeghe)

«En tant que «programme de recherche en art» et modèle du troisième cycle à venir de la Villa Arson, le 5/7 a pour trait saillant de considérer la pratique artistique elle-même comme un travail de recherche à part entière, de sorte que l’évaluation d’un tel travail ne puisse se faire que sur ses résultats manifestes: exposition et publications. Ainsi, Julien Dubuisson, Ibai Hernandorena, Lidwine Prolonge et Jean-Charles de Quillacq [ont] accompli ce travail pour autant qu’ils [ont] reconsidéré continûment leur propre démarche dans la confrontation éclairée avec des acteurs du champ artistique, avec un lieu de production, d’exposition et d’enseignement de l’art et avec les questionnements qu’ils portent eux-mêmes les uns et les autres.» Amel, Nafti, directrice des études et de la recherche

Publication réalisée dans le cadre du programme 5/7 (pratique, production, exposition) à l’occasion de l’exposition «L’Après-midi», réunissant Julien Dubuisson, Ibai Hernandorena, Lidwine Prolonge et Jean-Charles Quillacq, du 4 octobre au 28 décembre 2015 à la Villa Arson, Nice (commissariat: Mathieu Mercier).

Sommaire
— La Recherche l’après-midi, Amel Nafti
— Les deux cerveaux du sculpteur, Thomas Golsenne
— Pavillon nocturne (2015), Julien Dubuisson
— J’ai la métaphysique dans le plâtre, Joseph Mouton