ART | EXPO

Rectangle violet 130619

14 Juin - 26 Juil 2019
Vernissage le 13 Juin 2019

L’exposition « Rectangle violet 130619 » à la galerie lyonnaise Tator dévoile une nouvelle installation de Julie Kieffer qui, à travers des surfaces textiles sculpturales et la réutilisation d’images d’anciennes installations, télescope de multiples espaces et sonde les rapports entre la sculpture et l’architecture.

L’exposition « Rectangle violet 130619 » à la galerie Tator, à Lyon, présente une installation de Julie Kieffer qui explore les interactions entre la sculpture et l’architecture. Des entrecroisements de textiles suspendus invitent le spectateur à saisir la sensation spatiale du lieu d’exposition.

« Rectangle violet 130619 » : mise en abîme de l’exposition « Rectangle violet »

L’exposition prolonge un jeu de mise en abîme débuté au printemps 2018, dans le cadre du projet d’échange «Conversations Lyon l Montréal», avec un premier volet qui avait vu des artistes montréalais exposer leurs œuvres à Lyon. Le deuxième volet, qui présentait le travail de cinq artistes lyonnais à Montréal, permit notamment à Julie Kieffer de concevoir l’exposition « Rectangle violet » à Montréal, au début de l’année 2019. Aujourd’hui, la galerie Tator présenter l’ensemble des œuvres réalisées par l’artiste à cette oc¬casion, au sein d’une nouvelle scénographie in-situ.

La mise en abîme est en effet au cœur du dispositif de Julie Kieffer puisque son installation exposée à Montréal était elle-même composée de larges pans de textiles et suspendus, sur lesquels étaient imprimées des images de précédentes installations. L’idée guidant ces transpositions est d’observer comment la sculpture et l’architecture peuvent interagir.

« Rectangle violet 130619 », une installation de Julie Kieffer

Suspendues sur des cordes colorées tendues à travers la galerie ou directement accrochées au plafond, parfois pliées, d’autres fois plus étendues, les surfaces textiles génèrent ainsi des volumes qui permettent d’expérimenter de multiples espaces comme imbriqués les uns dans les autres ou se télescopant : celui où l’on se trouve, celui imprimé sur la surface quasi-sculpturale et un espace de projection architectural.

Le spectateur perçoit également le rapport entre forme et contre-forme et, à travers le développement d’une nouvelle série d’images, la sensation spatiale du lieu. L’installation de Julie Kieffer, tout en se fondant sur l’architecture réelle, se lit comme un fragment d’un environnement fictif plus vaste. Immersive, elle bouscule la perception de l’espace et la temporalité. Le sol et les murs, loin de ne servir que de supports inertes deviennent des zones fertiles dont éclosent les créations de l’artiste.

AUTRES EVENEMENTS ART