ART | EXPO

Jubilation

19 Sep - 31 Oct 2020
Vernissage le 19 Sep 2020

«Ma grande affaire avec la peinture est d’aimer la peinture, de ne pas savoir comment peindre, d’inventer des moyens de peindre et assez vite, de pouvoir m’identifier à la peinture occidentale », explique Jean-Pierre Pincemin, ouvrier devenu artiste peintre. La Galerie Dutko offre l’opportunité de découvrir son œuvre dans la rétrospective « Jubilation ».

Jean-Pierre Pincemin (1944-2005) a été ouvrier tourneur en usine avant de devenir critique d’art et artiste. Cela à la suite de sa première visite au Louvre, qui lui a insufflé une passion pour la peinture. La Galerie Dutko propose une rétrospective de son œuvre intitulée « Jubilation ».

« Jubilation » : bouleverser la peinture occidentale classique

Les premières Å“uvres de Jean-Pierre Pincemin interrogent les fondements de la peinture occidentale, en commençant par ses instruments et ses supports. Dans la lignée des questionnements développés par le groupe d’artistes « B.M.P.T » à la fin des années 1960, il ménage une distance du peintre vis-à-vis de ses Å“uvres en abandonnant l’usage du pinceau qui, selon  lui, « est ce qui relie le sujet-peintre à la toile ». Il adopte alors une technique par empreinte en recouvrant de peinture des briques, des tôles ou d’autres matériaux recyclés pour ensuite les appliquer sur une toile. Jean-Pierre Pincemin peint également sur des toiles libres, qui n’ont pas été tendues sur un châssis. C’est le cas dans ses Carrés-Collés : des tableaux composés de morceaux de toile teints assemblés les uns avec le autres.

« Jubilation » : entre abstraction et figuration

Après avoir pris ses distances avec la tradition picturale classique, Jean-Pierre Pincemin opère un double retour: au pinceau et à la peinture à l’huile, mais aussi aux sujets. Après l’abstraction, son Å“uvre évolue vers de la figuration. Dans les années 1980 ses toiles présentent des animaux, des végétaux, des motifs, ainsi qu’un florilège de sujets divers : des saints, des danses macabres, des chasses au tigre, des scènes érotiques. Il s’inspire alors de la peinture religieuse occidentale tout en mobilisant des références  orientales, telles que les bestiaires indiens.

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