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Juan Manuel Castro Prieto

17 Avr - 27 Mai 2007

Pour son 20ème anniversaire, le Musée d’Orsay ouvre ses portes à cinq photographes de l’Agence VU’ qui fête également ses 20 ans.

Communiqué de presse
Juan Manuel Castro Prieto
Juan Manuel Castro Prieto

Gabriele Basilico, Rip Hopkins, Richard Dumas, Juan Manuel Castro Prieto et Stanley Greene ont eu «carte blanche» pour s’intéresser à l’architecture du musée (Gabriele Basilico), aller à la rencontre des collaborateurs (Rip Hopkins) et des conservateurs (Richard Dumas), poser leurs regards sur les œuvres (Juan Manuel Castro Prieto) et les visiteurs (Stanley Greene).

«En arrivant au musée, j’ai regardé les peintures et les sculptures avec des yeux de maraudeur. Tout y était si beau! Je voulais les posséder, les ramener chez moi… Non, c’était bien trop dangereux! Alors par la photographie j’ai élaboré un plan; je les transformerai en photographies. Pour éviter les soupçons, j’en modifierai l’aspect extérieur avec mes outils, je les rendrai plus floues. Je les recadrerai, j’en altérerai les couleurs, sans que personne ne se doute que par ces photographies j’en aurai saisi les âmes. Un jour, elles seront à moi. Rien qu’à moi, au Voleur d’Âmes».
Juan Manuel Castro Prieto

Scientifique de formation et amoureux de la photographie, il a su faire cohabiter ses deux passions en devenant l’un des plus savants, exigeants et subtils tireurs européens. Il réalise des épreuves, y compris en très grand format, pour les meilleurs photographes espagnols. Mais il a toujours occupé le temps qu’il ne passait pas dans la chambre noire à réaliser ses propres images, développant ses projets avec une grande liberté stylistique. Après avoir, à Cuzco, réalisé à partir des plaques de verres originales, les tirages des photographies de Martin Chambi qui nous permirent de découvrir cet immense portraitiste des années trente, il se prit de passion pour le Pérou. Dix années durant, il occupa ce pays pour un «Viaje al Sol» au cours duquel, en s’autorisant toutes les approches et toutes les techniques, il dit avec finesse sa tendresse pour les gens, la beauté des paysages, la curiosité pour une culture souvent intouchée. Il a ensuite réuni les images «étranges» qu’il développe depuis vingt ans, du nu au paysage et de la mise en scène à la nature morte, exploration des limites de la photographie qui impose, avec une connaissance profonde de la lumière, la tension entre fiction et représentation. Il travaille également la couleur, depuis peu, dans une tonalité très personnelle qui, d’Éthiopie en Inde, lui permet d’imposer des visions mentales au réalisme troublant, une forme de voyage entre rêve et matérialité, fondé sur la délicatesse de teintes impossibles.
Christian Caujolle

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