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JonOne. The Chronicles

JonOne est aujourd’hui l’un des artistes les plus prisés du monde du graffiti. Cette monographie revient sur ce parcours hors du commun et rassemble les témoignages d’acteurs et de spectateurs qui ont assisté à sa fulgurante ascension. Richement illustrée, elle intègre des photos d’époque et plus de 300 peintures réalisées lors de ces 30 dernières années.

Information

Présentation
Théophile Pillault (dir.)
JonOne. The Chronicles

À l’initiative de David Pluskwa, galeriste à Marseille, la première monographie bilingue de JonOne est enfin disponible en librairie. Cet ouvrage retrace la carrière de cet immense artiste.

John Perrello, dit JonOne, est né à New York de parents originaires de Saint-Domingue. Enfant de Harlem, il grandit dans la 156e rue. Il fait ses premiers pas dans le graffiti en 1979 et réalise peu après ses premiers graffs sur les rames du métro. Il se démarque rapidement par un style abstrait en peignant et projetant de la peinture. Il débarque à Paris en 1987. Il continue à développer son style en privilégiant la couleur, l’improvisation et l’abstraction.

JonOne est aujourd’hui l’un des artistes les plus prisés du monde du graffiti. Cette monographie revient sur ce parcours hors du commun, illustré par des photos d’époque et par plus de 300 peintures réalisées lors de ces 30 dernières années.

Cet ouvrage rassemble les témoignages d’acteurs et spectateurs qui ont assisté à la fulgurante ascension de l’artiste: Agnès b., Magada Danysz, Willem Speerstra, Shoe, etc. Les textes de cet ouvrage sont rédigés par Théophile Pillault (journaliste aux Inrocks) avec la participation de Dominique Baqué, Magda Danysz, Tom Laurent, Jacqueline Rabouan Moussion.

«De la rue aux cimaises, du tag à la peinture à l’huile, de New York à Paris, le King du graffiti américain aura conquis l’espace de la toile et, “entré en peinture”, s’inscrit aujourd’hui dans cette histoire de l’art qu’il espérait tant approcher, loin d’un american dream de pacotille, de conformisme et de dollars…

Mariant en une singulière symbiose l’expressionnisme abstrait, le graffiti, le color field et ses origines caribéennes, JonOne se fait passeur transculturel, toujours en mouvement, toujours à l’écart des formatages. Solitaire. En exil désiré et voulu. Et si la rage du crazy teenager s’est peut-être atténuée, reste indubitablement l’empathie pour les déshérités et un corps-à-corps énergique, vitaliste, avec la peinture. Comme une colère maîtrisée.

Des all-over flamboyants de couleurs flashy à l’hommage rendu à la beauté du noir et des ténèbres, via la répétition obsessionnelle et différentielle du Nom, du tag, nul doute que JonOne, le petit émigré de la République Dominicaine, exclu du système, humilié, ait enfin conquis son espace de liberté en inventant une peinture unique, entre jouissance dionysiaque et apaisement du zen.» (Dominique Baqué)

Sommaire
— Le geste à l’œuvre, par Dominique Baqué
— JonOne, from Street to Art, par David Pluskwa
— Un devenir-artiste à partir d’une expression singulière, par Tom Laurent
— Biographie
— The Early Years, par JonOne
— Exil, connaissance, peinture, par Henry Chalfant
— The arrival
— Jon composait avec la lumière, par Yoshi Omori
— Monographie
— JonOne peint comme il boxe, avec rigueur et élégance, par Willem Speerstra
— La vente de Balle de Match chez Artcurial, un galop d’essai réussi, par Arnaud Oliveux
— Generation X
— JonOne, l’abstraction à l’état, par Magda Danysz
Words 2011-2014
— Demi-siècle
— Le Bureau
— Struggle ½
— Time
— Street Knowledge
— Tunnel Walker
— Le passage à la peinture à l’huile : une nouvelle réflexion, par Jacqueline Rabouan Moussion
— La clé c’est la répétition, par Niels Meulman a.k.a Shoe
— Jon et moi avions en partage l’exil, le déracinement, les antilles, par Jay One
— Expositions
— Version anglaise