ART | EXPO

Johannes Wohnseifer

23 Juin - 30 Juil 2005
Vernissage le 23 Juin 2005

Nouvelle installation de l’artiste allemand. Plongées dans une épaisse fumée blanche, des sculptures en acier fragmentées, inspirées des avions de combat américains seront dispersées dans le grand espace de la galerie, tel un crash aérien. Un travail narratif sur le passé, pour une compréhension facile et ludique.

Johannes Wohnseifer
Johannes Wohnseifer

Yvon Lambert est heureux d’annoncer la premiere exposition personnelle en France de l’artiste allemand Johannes Wohnseifer du 23 juin au 30 juillet 2005.

Johannes Wohnseifer présente à cette occasion une nouvelle installation : plongées dans une épaisse fumée blanche, des sculptures en acier fragmentées, inspirées des avions de combat américains (US Stealth), seront dispersées dans le grand espace de la galerie, tel un crash aérien.

Pour Johannes Wohnseifer, la culture doit toujours être accessible à tous quand il s’agit d’une perspective artistique. Son travail, éminemment narratif, mélange souverainement les médias et leurs effets respectifs. Le vocabulaire de Wohnseifer prend corps aussi bien dans la politique allemande de le RFA, que dans les circuits automobiles ou encore utilise l’image des célèbres chaussures Adidas. Dans son Museum, 1999, du Musée Ludwig à Cologne, l’histoire récente et les mythes modernes – jeux olympiques de 1972 à Munich et culture contemporaine des chaussures de sport – rencontraient un marché au puces de l’art (allemand) d’après-guerre – Gerhard Richter, Blinky Palermo ou Carl Andre.

Johannes Wohnseifer emprunte facilement l’accés au passé et n’hésite pas à reconnaître l’influence de ses collègues artistes . Wohnseifer trouve ludiquement sa propre approche du matériau artistique et l’internationalisation de la province fédérale allemande. A son amour des objets quels qu’ils soient – avions ou voitures : le hardware, précisément – s’ajoute un regard subtil sur un environnement plus «mou», le mode non figuratif et intangible du software. Cet environnement, Wohnseifer le matérialise en visualisant les stratégies et les lois associatives qui promettent une cohérence plus ou moins sensée en proposant une profusion intellectuelle d’allusions et de références confiant vaguement au non-sens. Wohnseifer défend leur ambiguïté, leur vulnérabilité, leur fragilité. Dans This Night, 2000, avec son courage spécifique à investir les créneaux, Wohnseifer se penchait sur le premier film perdu de Rainer Werner Fassbinder. Une lacune dans l’œuvre de Fassbinder, un film dont personne ne sait rien, devient le thème central d’une exposition Wohnseifer.

Johannes Wohnseifer cherche à nous plonger dans une temporalité cyclique dont le fondement est bien sûr l’oubli et son corrolaire le souvenir. Notre «musée imaginaire» n’est pas uniquement pour lui fait d’images. Il fait également appel à la connaissance et au sens.

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