Jean-Marc Bustamante

— Collectif
— Éditeur : Flammarion, Paris
— Collection : La création contemporaine
— Année : 2005
— Format : 25,5 x 26 cm
— Illustrations : 180
— Pages : 200
— Langue : français
— ISBN : 20800106651
— Prix : 38 €

Présentation

Né à Toulouse en 1952, Jean-Marc Bustamante se tourne très tôt vers la photographie et devient, en 1975, l’assistant du photographe et cinéaste américain William Klein.

Artiste et photographe, son œuvre est marqué par une confrontation et un dialogue entre l’objet, son essence et sa représentation. A l’origine du «tableau photographique», il renouvelle, par le choix de ses sujets et son travail sur la tranversalité des médiums, notre perception de la peinture, de la photographie et de la sculpture.

Il expose pour la première fois à Paris en 1982 et rencontre en 1983 le sculpteur Bazile, avec qui il s’associe pendant trois ans pour fonder le duo «BazileBustamante». Cette association lui offre la possibilité d’étendre sa pratique à d’autres supports que la photographie. Il fait partie des rares artistes français à bénéficier d’une reconnaissance internationale. Son oeuvre a été montrée au sein d’institutions prestigieuses, telles que la Galerie du Jeu de Paume à Paris, la Tate Gallery de Londres ou la Documenta de Kassel. Il a représenté la France à la 50’ Biennale de Venise, en 2003.

Appelé à devenir un ouvrage de référence, ce livre offre également une approche renouvelée, à la fois visuelle et textuelle, de l’art contemporain.

Les auteurs

Jacinto Lageira, critique d’art, maître de conférences à l’Université Paris I-Sorbonne, est l’auteur du texte rétrospectif dans lequel il offre une vision nouvelle et inattendue de l’œuvre de Jean-Marc Bustamante et de ses rapports avec l’existence des choses.

Christine Macel, conservateur au Centre Pompidou, chargé de l’art contemporain et du secteur prospectif, interroge avec Xavier Veilhan, artiste, Jean-Marc Bustamante sur l’évolution de son travail et ses grands projets à venir illustrés par des documents inédits.

Ulrich Loock, directeur de la Fondation Serralves à Porto, critique et historien d’art, propose un regard plus spécifique en analysant le pavillon français de la Biennale de Venise et les dernières réalisations.

(Texte publié avec l’aimable autorisation des éditions Flammarion — Tous droits réservés)