ART | EXPO

Pour construire un monde… (encore faudrait-il préserver le nôtre)

30 Nov - 26 Jan 2019
Vernissage le 29 Nov 2018

L’exposition « Pour construire un monde... (encore faudrait-il préserver le nôtre) » à La BF15, à Lyon, présente des œuvres récentes de Jean-Baptiste Grangier : un film, une installation et des photographies qui invitent à réfléchir sur la situation de l’humanité, tiraillée entre désir de sonder l’univers pour découvrir d’autres mondes et nécessité de protéger la Terre.

L’exposition « Pour construire un monde… (encore faudrait-il préserver le nôtre) » à La BF15, espace d’art contemporain de Lyon, regroupe plusieurs réalisations récentes de Jean-Baptiste Grangier qui font de la conquête spatiale un terrain de jeu.

Le « drapeau de la Terre » de James W. Cadle a inspiré Jean-Baptiste Grangier

Le titre de l’exposition, « Pour construire un monde… (encore faudrait-il préserver le nôtre) », énonce d’emblée son propos et la positionne comme un événement à un instant T où l’humanité est partagée entre la croyance utopique en la découverte de mondes lointains et inconnus et la réalité du discours écologique. C’est cette tension qu’expriment les Å“uvres de Jean-Baptiste Grangier.

A travers une installation, un film, des photographies Jean-Baptiste Grangier engage une réflexion sur notre statut de terrien et tente de mettre en lumière de façon poétique la situation de l’humanité, en s’interrogeant sur le bien-fondé de la recherche d’un ailleurs où vivre alors que nous sommes déjà habitants de la Terre. Pour mener à bien cette réflexion, l’artiste reprend une histoire oubliée, celle de James W. Cadle et de son « drapeau de la Terre ».

Jean-Baptiste Grangier fait de la conquête spatiale un terrain de jeu

Lorsque, le 21 juillet 1969, Neil Amstrong fut le premier homme à poser le pied sur la lune, James W. Cadle, un fermier américain, vit dans cet exploit la première étape d’une utopie de la conquête spatiale, qu’il imaginait non comme une affaire de nations mais comme celle de l’humanité tout entière, unie sous un même drapeau. Il crée alors le « Flag of Earth » dont il voulait faire le drapeau officiel de la planète Terre et pour la reconnaissance duquel il se battra toute sa vie, en vain.

Les œuvres de Jean-Baptiste Grangier, abordant le système solaire et la conquête spatiale comme un terrain de jeu, font écho au rêve de James W. Cadle. Ainsi le film Its Anthem Is The Wind In Her Trees, qui montre une performance produite par La BF15 lors de la Journée mondiale de l’environnement au centre Pompidou Metz, reprend la devise que l’Américain donna à son drapeau : « Son hymne est le vent dans ses arbres et les vagues de ses mers. » On découvre également une toute nouvelle variation de ce fameux drapeau, ainsi que l’installation La poursuite des planètes, réalisée avec des enfants dans le cadre d’une résidence aux Ateliers Médicis. 

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