ART | EXPO

Script, Scraps and Tracks

06 Oct - 06 Jan 2019
Vernissage le 06 Oct 2018

Le cycle « Script, Scraps and Tracks » s’ouvre aux Tanneries d’Amilly avec trois expositions de Janos Ber, Anne-Valérie Gasc et Diego Movilla. Installation picturale, impressions 3D, sculptures, dessins et sérigraphies des trois artistes s’inscrivent dans une même exploration du geste artistique, de ses conditions de réalisation et de visibilité.

Le cycle d’expositions « Script, Scraps and Tracks », nouvelle saison artistique des Tanneries est amorcé par des propositions une installation picturale de Janos Ber, des œuvres expérimentales d’Anne-Valérie Gasc et des dessins, sculptures et sérigraphies de Diego Movilla.

Le cycle d’expositions « Script, Scraps and Tracks » explore le geste artistique

Le titre du cycle d’expositions « Script, Scraps and Tracks » renvoie aux notions d’écrit et de récit, de débris et de restes, de traces et de cheminement. Par ailleurs, au-delà du sens même de ses termes, ses sonorités évoquant un froissement de papier, comme un geste marquant l’achèvement d’une esquisse, offrent un indice sur le sens que prendront les œuvres et les expositions qui se succéderont au long de la saison. Le thème central du cycle « Script, Scraps and Tracks » est en effet l’enjeu du geste artiste, de son sens symbolique (une intention, un engagement) à sa réalité matérielle (du tracé à la construction).

Le cycle « Script, Scraps and Track » s’ouvre avec trois expositions : « Traverser » de Janos Ber, dans la Grande halle, du 6 octobre au 16 décembre 2018, « Monuments, Les Larmes du Prince » d’Anne-Valérie Gasc, dans la Petite galerie, du 6 octobre au 2 décembre 2018 et « Lieux de passage » de Diego Movilla, dans la Galerie haute, du 6 octobre au 6 janvier 2019. Trois propositions d’artistes qui analysent le geste artistique, l’émergence de la forme et ses conditions de visibilité.

Ber, Gasc et Movilla s’intéressent aux conditions d’émergence du geste artistique

L’installation de Janos Ber a été spécifiquement conçue pour ce site : de dix sept grandes toiles suspendues s’y imbriquent et y forment une architecture dans l’architecture, construisant un autre lieu qui est celui de la peinture, émergeant une nouvelle fois. Cette œuvre s’inscrit dans la continuité d’une démarche entamée à la fin des années 1960 par Janos Ber et qui consiste à créer une peinture apparaissant à travers l’acte même, dépassant les limites habituelles de cadres, de ses supports, de ses surfaces et espaces.

Une série d’œuvres expérimentales d’Anne-Valérie Gasc, sculptures en verre, impressions 3D ou encore polyptiques aux techniques mixtes, ouvrent un nouveau chapitre du travail d’investigation qu’elle mène depuis 2015 sous le titre Les Larmes du Prince. Après son exploration des écueils du modernisme, cette suite de projets, centrée autour de la notion de monument, est consacrée à celle des objectifs politiques, sociaux, esthétiques et symboliques et qu’incarne l’architecture. Ici, cette recherche se manifeste à l’échelle de l’ébauche et de la maquette à travers des pièces issues de d’esquisses numériques, de prototypes inefficaces, d’architectures impossibles, entre édification et effondrement.

Un ensemble d’œuvres de Diego Movilla réunissant des dessins au crayon, des sculptures et des sérigraphies étudie les enjeux de la représentation en les déconstruisant. Associant pratiques traditionnelles et nouvelles technologies, l’artiste espagnol explore notre mémoire de l’histoire de l’art et notre perception du présent. Obtenues par des actions de copie, de raturage et de gommage, les nouvelles formes qu’il génère se construisent par strates et effacements, et désorganisent ainsi la hiérarchie des couches de signification qui composent ces images et en renversent le sens.

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