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Jan Fabre. Esthétique du paradoxe.

Cet ouvrage analyse la travail de l’artiste flamand Jan Fabre par rapport aux liens qu’il entretient avec les arts de la scène. Cette influence réciproque entre arts visuels et théâtre s’accompagne d’une volonté de transgresser les règles et de repousser le champ de chacune de ces disciplines.

Information

Présentation
Marianne Beauviche, Luk Van Den Dries , Lydie Toran, Hortense Archambault, Vincent Baudriller, Hans-Thies Lehmann, Barbara De Coninck, alexander Schwan, Sophie Rieu, Christine Ramat
Jan Fabre. Esthétique du paradoxe
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Le théâtre contemporain a recours aux multiples explorations des arts plastiques et de la performance qui élargissent le champ de ses possibilités. L’influence réciproque entretenue entre les arts visuels et les arts de la scène occupe une place de premier plan dans les pièces de l’artiste flamand Jan Fabre.

Associé au programme du Festival d’Avignon en 2005, cet homme de théâtre et artiste plasticien interroge notre rapport au réel par le biais d’une démarche transgressive.

En puisant aux sources des maîtres anciens tout en s’inspirant de l’art depuis Duchamp jusqu’à Fassbinder, il confronte le spectateur à une histoire de l’art ainsi incluse sous forme dialogique dans son approche du plateau scénique.

Cet ouvrage propose d’offrir une vision complète — bien que non exhaustive —de ses créations, qu’il s’agisse de ses œuvres plastiques ou des œuvres théâtrales, et dévoilent les mécanismes de la dimension paradoxale, qui est un de leur plus puissant ressort.

«L’ensemble de l’œuvre de Jan Fabre porte le sceau de la complexité et du paradoxe, et la créature féminine portée sur scène est frappée par cette figure de la contradiction. Contradiction qu’il nomme dualité et revendique comme processus de création ou marque de fabrique. Ainsi, chaque élément constitutif de sa production artistique semble être touché par ce mode de construction contradictoire. En témoigne son rapport à la tradition iconographique. Les citations contenus dans son travail ne proviennent pas d’une source univoque, il peut être amené à convoquer les primitifs flamands, puis l’image de Mickey.»
Aurore Heidelberger