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Jacques Gruber et l’Art nouveau. Un parcours décoratif

Des œuvres plus inédites et moins connues dans la carrière de Jacques Gruber sont à découvrir dans cet ouvrage qui présente la diversité de son travail artistique. Pièces majeures et documents inédits permettent de retracer la carrière de l’artiste et son rôle dans la rénovation des arts décoratifs.

Information

Présentation
Roselyne Bouvier, Francis Roussel, Claire Pélissier, Jérôme Perrin, François Parmantier, Valérie Thomas
Jacques Gruber et l’Art nouveau. Un parcours décoratif

Jacques Gruber (1870-1936) appartient à la seconde génération des artistes de l’École de Nancy. Gallé, Majorelle, les frères Daum ou Prouvé sont déjà des acteurs connus de l’avant-garde artistique quand Jacques Gruber revient à Nancy en 1893, après ses études à l’École des beaux-arts de Paris. Entre 1893 et 1897, il collabore avec la manufacture Daum et crée des modèles de vases dans un répertoire figuratif historique ou mythologique. Avant de se consacrer de plus en plus au vitrail à partir de 1900, Gruber s’exprime dans des domaines très variés: affiches, menus et imprimés, peintures et pastels. Les projets réalisés avec René Wiener témoignent de son intérêt pour la reliure d’art.

Sa participation à la création de la table La Source avec Louis Majorelle inaugure un travail sur les objets d’art et les pièces de mobilier. Avec un décor puisé au cœur de la nature, il propose des meubles privilégiant un mouvement dynamique et ondulant. Dans les années 1904-1905, Gruber collabore avec la manufacture de Rambervillers pour des modèles de pièces de forme et de céramique architecturale en grès.Pieds de lampe, vases, cache-pots et porte-parapluies montrent la science des formes inspirées par les plantes. Mais c’est bien en tant que maître verrier, spécialisé dans le vitrail, que Jacques Gruber connaît une véritable reconnaissance critique. Ses vitraux illustrent sa prédilection pour le répertoire végétal, mais également la recherche de composition savante et la maîtrise de techniques sophistiquées, atteinte grâce à la superposition de verres d’une grande variété (à relief, colorés, gravés, iridescents…).

De 1893 à 1914, Jacques Gruber s’attache à expérimenter divers domaines de création et met au point son propre vocabulaire artistique, marqué par «la science analytique du dessin, le sentiment de la composition décorative comme synthèse et l’appropriation des matériaux à leur exécution».

SOMMAIRE

— Jacques Gruber (1870-1936): parcours d’un artiste protéiforme (Claire Pélissier)
— Les cours de composition décorative du professeur Gruber (Jérôme Perrin)
— De la figure humaine à la fleur: les répertoires de Jacques Gruber (Valérie Thomas)
— Jacques Gruber et le mobilier (Roselyne Bouvier)
— La parenthèse céramique (François Parmantier)
— Jacques Gruber et le vitrail (Francis Roussel)
— Le vitrail de la loge maçonnique de Saint-Dié (Mireille-Bénédicte Bouvet)