Cette page a été un peu chahutées en passant de l’ancien au nouveau site, les corrections sont en cours.  
Non classé

Jacques Bosser

01 Juin - 30 Sep 2013
Vernissage le 07 Juil 2013

Les travaux photographiques et picturaux du plasticien français Jacques Bosser sont présentés dans les salles du château de La Trémolière aux côtés de la collection de tapisseries d’Aubusson du XVIe siècle, offrant ainsi une confrontation de deux visions, deux traitements du tissu dans l’art français à cinq siècles d’écart.

Communiqué de presse
Jacques Bosser
Jacques Bosser

Faisant suite aux succès des expositions d’Henri Cueco en 2011 et de Nils-Udo en 2012, la troisième édition du cycle «Les expos d’été du château de la Trémolière» est consacrée cette année au plasticien français Jacques Bosser.

Jacques Bosser a noué une relation particulière avec la couleur, les signes, cherchant dans chaque motif leur portée symbolique, décryptant le langage des tissus comme d’autres s’intéressent aux masques. Ce plasticien, peintre et photographe, joue autant sur la nudité que la parure. A travers les poses figées très travaillées de ses modèles, ses grands portraits sur cibachrome sont des compositions plastiques d’une irréprochable rigueur esthétique. De BTK Projects à Wax ou encore Héol, l’artiste explore l’univers chatoyant et codé des étoffes traditionnelles: kimonos du théâtre Kabuki, boubous drapés en wax, coiffes de bigoudènes de Héol…

Il hérite et détourne à sa manière cet art de la représentation du vêtement qui, depuis les plissés des tuniques grecques jusqu’aux délicates dentelles d’un Titien, obsède l’art occidental. Mais, il ne se contente pas de saisir, ni même de le mettre en scène de façon extérieure, comme des costumes, ses atours de la séduction ou du pouvoir. Il lui arrive aussi de s’immiscer dans le motif et à l’égal d’un tisserand sur son métier, Jacques Bosser invente alors sa propre écriture picturale, une sorte d’héraldique personnelle. Ses polyptiques en bois éclatants de couleurs évoquent ainsi les étendards des chevaliers et nous replongent sans mimétisme dans un Moyen-âge fantasmé. Le château de la Trémolière, du haut de ses cinq siècles, rentre parfaitement en résonance avec ces œuvres très contemporaines et intemporelles.

La mise en œuvre des photos et des peintures, relève d’un travail de plans, de strates, de dessus et dessous, de réserve pour la peinture, jeux de formes, de fonds, de pleins et de vides.

Le travail pictural se réalise sur des caissons de bois. L’application de la peinture, mélange de pigments et de résine acrylique s’effectue sur le support horizontal par passage successifs et lissages manuels de la peinture. Une première couche recouvre le support, suivie d’une deuxième de couleur différente. Les réserves, formes, traits, ronds, sont dessinées avec de l’eau sur la peinture. L’ensemble est séché avec de l’air chaud qui polymérise la résine et laisse les endroits ou il y a l’eau humide. Le panneau est lavé, ce qui fait apparaître aux endroits qui étaient humides la couche inférieure. Le tableau s’élabore fur et à mesure avec cette technique de strates successives sur différents caissons qui seront ensuite assemblés pour former le tableau.

Dans le travail photographique, le travail se fait en amont de la photo avec la recherche des modèles, des accessoires qui vont jouer le rôle des pigments, apporter la couleur. Les poses sont dessinées pour caler la prise de vue. La photo est cadrée tel que sera le tirage, prise de vue sur film argentique ainsi que le tirage. Il n’y a pas de corrections, ni retouches. Le principe de œuvres peintures et photos est le même, par plans superposés, seul la technique et le medium change.

Château de La Trémolière
15380 Anglards-de-Salers
Cantal
Tous les jours sauf lundi matin, 10h30-12h30 et 14h-19h

Exposition coordonnée par la galerie Claire Gastaud, Clermont-Ferrand.

Vernissage
Dimanche 7 juillet 2013

AUTRES EVENEMENTS Non classé