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It was the dirty end of winter

12 Fév - 30 Avr 2011
Vernissage le 11 Fév 2011

Les oeuvres d’Ida Tursic et de Wilfried Mille interrogent le visible et sa représentation, le "comment" et le "quoi" de la peinture.

Communiqué de presse
Ida Tursic, Wilfried Mille
It was the dirty end of winter

Depuis leur rencontre à l’École des Beaux-Arts de Dijon et le début de leur oeuvre commune au début des années 2000, Ida Tursic et Wilfried Mille interrogent le visible et sa représentation, le comment et le quoi de la peinture.

Leurs peintures à l’huile, à l’acrylique ou au jet d’encre, leurs aquarelles et leurs gravures «recyclent» des images préexistantes extraites de magazines, de films, de sites internet ou d’autres médias. Celles-ci sont recomposées par ordinateur et peintes sur un support traditionnel de toile, ou récemment de bois ou de papier.

Les deux artistes représentent des scènes où se côtoient le glamour, la pornographie, des natures mortes, des paysages ou des extraits de film.

Ils explorent également les possibilités de l’abstraction avec des peintures proches de l’op’art, avec d’autres dues au hasard notamment réalisées à partir de leurs palettes recyclées, pour en faire des ersatz de peintures gestuelles.

Leurs oeuvres sont souvent brouillées par l’utilisation de jus argentés, de grilles, de dégoulinades de peintures masquant plus ou moins le motif, mettant ainsi à distance le sujet.

C’est cette même intention qui préside à certaines oeuvres réalisées à partir de pages de magazine, dans lesquelles figure la bordure déchirée du papier. Depuis peu, ils ont également produit des images stéréoscopiques en 3D.

L’utilisation de ces procédés laisse apparaître leur volonté de ne pas représenter la réalité mais l’image médiatisée de celle-ci, et manifeste un certain humour, voire un regard décalé sur leur propre travail.

Pour leur exposition au musée des Beaux-Arts de Dole, Ida Tursic et Wilfried Mille présenteront une soixantaine d’oeuvres récentes parcourant les thématiques de leur production (nus, scènes de genre, paysage). Elles rendront compte de leur relation particulière au monde de l’image, exprimée par des procédés plastiques variés.

La scénographie de l’exposition tissera un fil d’ariane autour de ce questionnement sur le visible et sa représentation. Elle se basera sur le principe d’une déambulation orientée depuis la périphérie de l’espace pour se diriger vers son coeur, visant à mettre en oeuvre «une expérience physique de l’exposition».

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