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L’Anthropologie des sentiments / Fragments

25 Oct - 21 Déc 2018
Vernissage le 25 Oct 2018

L’exposition « L’Anthropologie des sentiments / Fragments » à la galerie Esther Woerdehoff, à Paris, réunit des photographies issues de différentes séries d’Isabel Muñoz qui jalonnent son exploration mondiale de l’homme à travers les corps.

L’exposition « L’Anthropologie des sentiments / Fragments » à la galerie parisienne Esther Woerdehoff présente des photographies d’Isabel Muñoz qui poursuit son exploration du corps humain à travers différentes cultures.

« L’Anthropologie des sentiments / Fragments » : photographies d’Isabel Muñoz

Le titre de l’exposition, combinant celui du dernier ouvrage d’Isabel Muñoz et celui d’une de ses anciennes séries, introduit un panorama qui, comme le recueil L’Anthropologie des sentiments, est moins une rétrospective qu’un état des lieux qui met en lumière la position particulière de la photographe dans le champ actuel de son médium. La démarche d’Isabel Muñoz se caractérise en effet par un refus d’une certaine idée de la beauté, une grande liberté et une indépendance qui vont de paire avec un engagement social.

Chez Isabel Muñoz, la pratique photographique est un outil au service d’une étude de l’être humain qui passe par celle des corps, dans leur immense variété à travers le monde. Ses séries offrent autant de voyages dans différentes cultures au cours desquels elle tente de capturer avec sa caméra la beauté du corps humain et l’être qui s’exprime à travers lui et ses multiples mises en scène, transformations ou épreuves infligées : danses traditionnelles dans Mevlevi, luttes, scarifications, tatouages et peintures corporelles dans Metamorfosis, transgenres, aux scarifications, suspensions de corps par la peau, automutilations rituelles en Thaïlande dans la série 9 Gods

Isabel Muñoz photographie les corps pour mieux explorer l’homme

La photographie d’Isabel Muñoz est guidée par une exploration de l’homme en général et d’un territoire tout aussi vaste, le monde. Pourtant, il n’en résulte pas un œuvre d’anthropologue et ses clichés ne peuvent se réduire ni à de simples objets esthétiques ni à des documents. Nourri par l’instinct, cet œuvre relève de l’anthropologie des sentiments, elle saisit des individus qui s’affirment face à la caméra, par ce que leur corps, sa mise en valeur ou, au contraire, sa négation ultime et sa sublimation, expriment de leur être profond.

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