ART | EXPO

Interprétations à l’œuvre, le langage gestuel

27 Août - 27 Nov 2016
Vernissage le 26 Août 2016

Vidéos, installations, sculptures et performances : l’exposition «Interprétations à l’œuvre» proposée par Astérides à Marseille rassemble quatorze artistes qui explorent les facettes du langage gestuel.

Jennifer Caubet, Tom Castinel, Julien Creuzet, Carole Douillard, Nadège Grebmeier Forget, Luis Jacob, Adam Kinner, Karen Kraven, Catherine Lavoie Marcus, Leisure, Tanya Lukin Linklater, Samir Ramdani, Jimmy Robert, Ulla Von Brandenburg
Interprétations à l’œuvre

Des vidéos, installations, sculptures et performances d’artistes français et canadiens offrent une variété de points de vue et d’angles de recherches sur le langage gestuel en raison de la diversité de ses significations possibles, de son contexte, de la culture dans laquelle il s’inscrit, et du public auquel il s’adresse.

Les œuvres sont présentées selon un dispositif qui tient autant de l’exposition que de la scène. Le spectateur occupe une place centrale: l’itinéraire qu’il suit constitue une véritable une chorégraphie, une expression de son propre langage gestuel.

La vidéo intitulée Vocabulary de Jimmy Robert procède à une classification des langages gestuels à partir de l’observation puis du filmages des gestes exécutés par des danseurs sur de la musique techno en boîte de nuit. Chaque geste est répété devant la caméra pendant un certain temps et associé à une profession ou une catégorie de personnes. Ce catalogage constitue un vocabulaire: chaque geste s’inscrit dans un véritable langage, avec sa classification et sa structure propres.

La sculpture X, Y de Jennifer Caubet matérialise la mise en espace et en tension du mouvement. Autour d’un corps en métal des flèches de tir à l’arc sont plantées dans le mur et lui sont reliées ou sont reliées au sol par des fils. Ainsi sont concrétisées des lignes en trois dimensions qui illustrent les efforts déployés par le corps pour s’exprimer par le geste : l’appréhension de l’espace, la mise en tension, la coordination…

Des notations employées en chorégraphie pour désigner les pas de danse sont inscrites sur une surface de plastique transparent qui, par sa souplesse, peut se mouvoir en fonction des symboles. Cette œuvre intitulée 37 fouettés de Karen Kraven met en perspective les systèmes de codification des gestes.

D’autres œuvres telles que la performance The Waiting Room de Carole Douillard, ou la vidéo Suite canadienne d’Adam Kinner font basculer les langages gestuels hors de leurs contextes initiaux. La performance intitulée Trois réflexions de Nadège Grebmeier Forget comme le projet Les Anarchives de la danse de Catherine Lavoie Marcus font naître de ces langages codés des interprétations personnelles.

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