ART | EXPO

Industrial Light & Magic

09 Nov - 13 Jan 2008

Artiste, musicien, dandy, Mike Leckey interroge les marges de la contre-culture afin d’y déceler les traces de jouissance et de désespoir liées à l’expérience contemporaine du monde.

Mark Leckey
Industrial Light & Magic

«Industrial Light and Magic» est la première exposition de Mark Leckey en France. En 1999, le mélange de mélancolie et d’euphorie qui se dégage de son film Fiorucci Made me Hardcore transforme immédiatement Mark Leckey en artiste culte. Montage court et précis d’images trouvées dans les archives de la BBC, Fiorucci condense en quelques minutes l’esprit de l’histoire récente de la culture des clubs, de la danse et des bandes en Angleterre.

Depuis, Mark Leckey, souvent associé à la figure du dandy ou du flâneur, a poursuivi ses activités d’artiste mais aussi de musicien (au sein des groupes Donateller et JackToJack) sans jamais se soucier de productivité ou de rentabilité .
Ses œuvres cherchent à capturer la jouissance et le désespoir générés par l’expérience contemporaine du monde, perçue depuis les marges de la contre-culture. Le cinéma, la musique pop et alternative, la mode, les marques, Londres mais aussi l’histoire de l’art sont au cœur d’une œuvre qui procède par associations, citations, collages et montages.

L’exposition au Consortium associe un point de vue rétrospectif à un nouveau projet. Elle présente une installation complexe où œuvres anciennes et inédites sont rassemblées autour du thème de la sculpture. Parmi celles-ci : Made in Eaven (2004) est un film court qui présente le petit appartement de Mark Leckey refleté sur la surface parfaite du célèbre Bunny de Jeff Koons.
March of the White Big Barbarians (2005) est une dérive autour des sculptures publiques modernes de Londres ponctuées des poèmes de Maurice Lemaître mis en musique par Jack to Jack.

Drunken Bakers (2005) est une installation autour d’un film réalisé à partir d’images issues d’une bande dessinée de Lee Healey qui paraît chaque semaine dans Viz, un journal illustré qui se spécialise dans un humour particulièrement abject. Elle met en scène la longue et inéluctable déchéance de deux pâtissiers londoniens alcooliques.

Thing in Regent Park (2006) raconte le parcours d’une petite sculpture animée qui emprunte le chemin que Mark Leckey utilise quotidiennement pour rejoindre Regent Park depuis son appartement entre l’histoire de l’automobile et celle de la sculpture moderne. Des éditions et un Soundsystem viennent ponctuer le paysage visuel et sonore de l’exposition.

 

 

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