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In Transit

26 Sep - 19 Oct 2008

Dans le cadre du Printemps de Septembre 2008, Lida Abdul propose une errance à partir de laquelle elle construit un art engagé et poétique qui témoigne pour son pays natal, l’Afghanistan.

Communiqué de presse
Lida Abdul
In Transit

«Là où je vais, je suis déjà», tel est le titre choisi par Christian Bernard pour son projet du Printemps de Septembre à Toulouse 2008. Lida Abdul, invitée à l’Espace EDF Bazacle, y répond avec une exposition intitulée «In transit» : ce là où elle serait déjà, c’est cette errance, ce voyage à partir duquel elle construit un art engagé et poétique qui témoigne pour l’Afghanistan, son pays détruit à reconstruire.

Dans ce nouveau Printemps de Septembre figure en bonne place la volonté de travailler avec les acteurs locaux et régionaux. C’est dans cet esprit que le Parvis – Scène Nationale Tarbes-Pyrénées a été sollicité et que le commissariat de l’exposition à l’Espace Bazacle a été confié à Odile Biec, responsable du centre d’art contemporain du Parvis, à Ibos et à Pau.

Lida Abdul a repris le titre d’une de ses oeuvres pour le titre de l’exposition. «In Transit», ce qui renvoie à ce qu’elle écrivait dans sa Déclaration. 300 mots pour un catalogue :
«Ces artistes sont les âmes itinérantes du monde qui se déplacent d’un endroit à un autre en créant un art qui témoigne, qui défie et qui influence selon des voies qui échappent à cette logique militaire qui colle parfaitement à celle du capitalisme global. Ils sont ignorés, persécutés et quelquefois même assassinés pour refuser de prendre parti dans ce jeu «nous» contre «eux» ; ils sont les innocents de la diaspora qui sont souvent en exil dans leur propre pays de naissance. Un certain nomadisme leur permet de prendre un recul qui révèle les failles des identités fictives que les nations continuent à créer. Un art de l’avenir devrait être simultanément un appel et une accusation.»

Elle dit aussi dans un autre entretien : « Je pense que en tant que sédentaires, nous sommes effrayés par les cultures nomades, que le réfugié au moins en partie goûte ».

Quatre oeuvres vidéo construisent l’espace de l’exposition, proposant au visiteur un lieu de méditation sobre, rigoureux et profond. Toutes les vidéos s’appuient sur le sol, mises au mêmeniveau que les spectateurs.
Deux des oeuvres, In transit (2008), – des enfants qui transforment en cerf-volant une carcasse d’avion – et Bricksellers of Kabul, 2006, – un homme qui achète les briques que des enfants en file viennent lui vendre – sont présentées en vis-àvis sur les murs.
Les deux autres vidéos, très chorégraphiques, Dome (2005), – un enfant tourne sur lui-même dans une architecture éventrée et ouverte sur le ciel – et une toute nouvelle pièce – un jeune homme semble danser lentement autour d’une carcasse de lance-roquettes- sont projetées sur de
grands écrans en rétroprojection posés au sol au milieu de l’espace.

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