ART | EXPO

I Object

10 Déc - 16 Jan 2010
Vernissage le 10 Déc 2009

Henrik Plenge Jakobsen a choisi de rassembler ici un ensemble de sculptures et de gouaches sur papier faisant référence à une série de formes connues et déterminées par l’Homme: le système solaire, la technologie en matière d’armement, la colonne sans fin de Constantin Brancusi, etc.

Henrik Plenge Jakobsen
I Object

Né en 1967 au Danemark, l’oeuvre conceptuelle de Henrik Plenge Jakobsen se développe essentiellement autour de questions socio-culturelles et politiques sous de multiples formes comme la sculpture, l’installation ou la performance.

Pour sa première exposition personnelle à la Galerie Patricia Dorfmann, Henrik Plenge Jakobsen a choisi de rassembler sous le titre «I Object» un ensemble de sculptures et de gouaches sur papier faisant référence à une série de formes connues et déterminées par l’Homme selon une certaine organisation scientifique: le système solaire, la technologie en matière d’armement, la colonne sans fin de Constantin Brancusi.

En empruntant l’imagerie de domaines séparés comme ceux de la métaphysique, de la technologie ou de la science, l’artiste tente d’illustrer la possible convergence du «design» qui leur est assujetti, par le prisme d’une coupure spatio-temporelle.

Ares et Test Probe dont les formes sont inspirées par le futur programme de la Nasa pour la Défense, reprennent un design étrangement très proche de celui utilisé dans les années 50 et 60.

Les sculptures Organisation et UR sont des répliques élaborées par ordinateur d’œuvres de Constantin Brancusi.

Orgone est inspiré des observations de Wilhem Reich, en 1933, médecin psychiatre et psychanalyste, qui par des expériences autour de la bio électricité des émotions chez les organismes vivants, définit la libido en la qualifiant d’énergie cosmique.

Les gouaches I Object et Solar Organisation traduisent des visions imaginaires de systèmes solaires pas encore découverts.

Ce qui intéresse l’artiste ici est de réunir dans un même espace-temps diverses logiques industrielles dont l’esthétique n’a pour légitimité que l’exposition à la Galerie Patricia Dorfmann.

Le projet Organisation Faust, bande sonore de l’exposition, sert de point de départ au dispositif. Il s’agit de l’enregistrement d’une transe improbable à partir de synthétiseurs russes des années 80, délibérément obsolètes (Polivosk et Formanta synths). Chacun des morceaux de ce vinyle édité en 33 tours correspond à la version sonore des œuvres présentées dans l’exposition.

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