DANSE | SPECTACLE

Hydra

30 Nov - 01 Déc 2010
Vernissage le 30 Nov 2010

La pièce Hydra, conçue spécialement pour l’espace de la Ménagerie de verre, réactualise, dans une version libre et colorée, des danses oubliées de l’après-guerre.

François Chaignaud, Cécilia Bengolea
Hydra

Horaire: 20h30
Deuxième partie de soirée

— Durée: 50 minutes
— Concepteurs du projet et interprètes: François Chaignaud, Cécilia Bengolea
— Interprète, transmission: Suzanne Bodak
— Interprètes: Lenio Kaklea, Mickaël Phelippeau
— Piano: Alexandre Bodak
— Lumière et son: Erik Houlier

A partir de leur projet Danses Libres, François Chaignaud et Cécilia Bengolea inventent spécialement pour l’espace de la Ménagerie de verre, Hydra, une version colorisée de leur récital. Le Off devient ici une île utopique et méconnue où ces danses oubliées de l’entre deux guerres retrouvent des couleurs et une intensité actuelles et troublantes.

«La danse libre est un style et une technique de danse développée par François Malkovsky (1889-1982). Rendu célèbre entre-deux-guerres par les récitals qu’il donnait notamment à la Comédie des Champs-Elyzées, Malkovsky est une figure singulière et méconnue de l’histoire de la danse. Influencé par Isadora Duncan (qu’il a vu danser quelques fois), et à la recherche d’un idéal de liberté, sa danse s’inspire des figures sculpturales antiques et de son analyse instinctive des mouvements de la nature et des animaux. En 2008, nous avons rencontré Suzanne Bodak qui, à partir des années 1960, a suivi les enseignements quotidiens de François Malkovsky pendant presque 15 ans. Grâce à elle et à ses recherches personnelles, notre projet est de reconstruire un récital de danses libres, à partir des chorégraphies que Malkovsky dansait régulièrement. Il s’agit principalement de solos et de duos mais aussi de quelques danses de groupes. Toutes les danses sont brèves, liées à un thème ou une expression («La Mer», «Jeunesse», «Pensé constante», «Chanson matinale») et toujours accompagnées au piano. Redonner de la visibilité à ces danses a un intérêt historique mais aussi esthétique. En effet, l’étrangeté des coordinations et de la posture pour un corps contemporain, la simplicité de l’écriture et la valeur particulière donnée à l’expressivité, à la musicalité et au sens des gestes sont autant de questions fécondes posées à notre pratique de la danse aujourd’hui: que signifie danser? Quelle technique, quel art inventer pour donner forme à nos rêves et nos idéaux?»

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