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Huang Shan

05 Juin - 18 Juil 2009
Vernissage le 04 Juin 2009

Les photographies de Mi-Hyun Kim prises sur les hauteurs du Huang Shan, rendent doublement hommage à l’héritage culturel chinois. D’une part, elles reprennent le thème pictural classique du paysage et d’autre part, elles perpétuent la tradition taoïste du vide et du plein.

Communiqué de presse
Mi-Hyun Kim
Huang Shan

Pour sa première exposition à la galerie Philippe Chaume, la photographe coréenne Mi-Hyun Kim nous emmène en Chine sur les hauteurs du Huang Shan, littéralement montagne jaune.

Classé depuis 1990 au patrimoine mondial de l’Unesco, ce site granitique exceptionnel exerce sur les hordes de touristes qui s’y rendent, une constante fascination.

Mi-Hyun Kim ne déroge pas à la règle. Quand elle obtient enfin son visa pour la Chine, après plusieurs années d’attente, son pèlerinage va pouvoir commencer.

Depuis plusieurs siècles, le site a construit sa réputation sur quatre phénomènes naturels, appelés les Quatre Merveilles. Les pins parasols centenaires, les sources d’eau chaude, les rochers aux formes curieuses et la mer de nuages sont les piliers de ce paysage pittoresque exceptionnel dont la géologie et le climat, de moussons subtropicales montagneuses, sont si particuliers. C’est pourquoi, les monts Huang Shan n’ont pas cessé d’envoûter les artistes.

Les photographies de Mi-Hyun Kim rendent doublement hommage à l’héritage culturel chinois. D’une part, elles reprennent le thème pictural classique du paysage ; d’autre part, elles perpétuent la tradition taoïste du vide et du plein.

En effet, les photographies de Mi-Hyun Kim fonctionnent comme des microcosmes qui captent les jeux de correspondance et de tension entre les éléments : la montagne est enveloppée de brume, mais celle-ci est aussi déchirée par le pic rocheux. Ses paysages sont traversés de forces visibles et invisibles qui rythment la composition de ses images exposant ainsi les lois dynamiques du réel.

Le plein qu’est la montagne est lié au vide qu’est le nuage qui révèle son existence. Dès lors, le vide n’est pas quelque chose d’inexistant, au contraire permet-il aux éléments qui l’environnent de s’accomplir. C’est pourquoi, Mi-Hyun Kim photographie aussi bien la nature que les hommes dans la nature puisque, tous ensemble, ils interagissent dans l’univers.

De même, ces touristes, aux imperméables colorés, qui descendent la montagne ou qui prosaïquement déjeunent devant cet extraordinaire panorama donnent du corps à la brume, de même, ces conifères sont liés à la montagne par une mer de nuages.

Ainsi, si les monts du Huang Shan ont été l’occasion pour Mi-Hyun Kim et Marc Riboud d’explorer le même sujet, leurs interprétations sont diamétralement opposées. Quand Marc Riboud cherche à densifier les nuages, Mi-Hyun Kim redonne au vide sa grâce aérienne.

Vernissage
Jeudi 4 juin. 18h-21h.

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