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How to disappear completely and never be found

11 Oct - 25 Oct 2009
Vernissage le 11 Oct 2009

En référence au titre du guide écrit par l’américain Doug Richmond expliquant pas à pas comment réussir un changement d’identité et à celui du morceau du groupe anglais Radiohead, cette exposition rassemble le travail de deux jeunes photographes sur le thème de la jeunesse et de la construction identitaire.

Dorothée Smith, Lucie Pastureau
How to disappear completely and never be found

Illustration sonore : Sir Alice
Une proposition d’Abel Llaval-Ubach

En référence au titre du guide écrit par l’américain Doug Richmond expliquant pas à pas comment réussir un changement d’identité et à celui du morceau aérien du groupe anglais Radiohead, cette exposition rassemble le travail de deux jeunes photographes – Dorothée Smith et Lucie Pastureau – sur le thème de la jeunesse et de la construction identitaire.

Les photos de Lucie Pastureau racontent, sur le registre de l’album de famille, cette période aux frontières floues, entre l’adolescence et l’âge adulte.

Les clichés sont pris sur le vif et capturent des instants de partage et d’intimité. On observe, dans la droite lignée de «l’école» de Boston, une esthétique sans calcul ni mise en scène. Seule compte la transmission d’une expérience privée où les sujets se définissent par rapport à leurs pairs.

Aussi, le parti pris esthétique renvoie ces expériences collectives au passé : «and never be found again…»… sauf en photos, qui une fois exposées au public, s’octroient une certaine valeur documentaire et rendent compte des codes et des rites initiatiques d’une tranche de vie.

L’œuvre de Dorothée Smith ne fonctionne pas avec la même temporalité et s’intéresse davantage à l’identité de genre. Les sujets androgynes sont en pleine introspection, immobiles. Leur expérience personnelle est révélée par le regard, la pose et le cadre… Que signifie ce repli sur soi ? Sommes-nous les témoins d’un processus de construction identitaire ou d’une transformation spirituelle ? Faisant écho à l’iconographie religieuse, les sujets, surexposés, baignent dans la lumière comme s’ils étaient visités par un au-delà.

L’intensité émotionnelle est révélée aussi par le dialogue que l’artiste instaure entre les portraits et les paysages, dans la plus pure tradition romantique. Ces deux registres sont d’ailleurs indissociables : introspectifs et en pleine mutation, les personnages font appel aux forces de la nature pour s’exprimer et disparaître…

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