Cette page a été un peu chahutées en passant de l’ancien au nouveau site, les corrections sont en cours.  
Non classé

Hôtel de la mer

14 Mar - 03 Mai 2008
Vernissage le 14 Mar 2008
 Jérémy Liron nous invite à découvrir ses paysages, aperçus instantanés d’une étrange urbanité, témoignages d’un univers mélancolique, entre projection mentale et réflexion sur le visible. Cette nouvelle série «Hôtel de la Mer» — peintures, photographies, sculptures et vidéo — aborde les paysages balnéaires, en écho à ceux de son enfance.

Communiqué de presse

Jérémy Liron
Hôtel de la mer


Dans les toiles de Jérémy Liron, nous découvrons des immeubles, des villas aux architectures anguleuses, rectilignes, mais aussi leurs fondations, les murets, les terrasses, qui découpent un ciel et les stores semblables à des «petits pans de murs bleus» sur des façades blanches écrasées par le soleil ; il peint l’intrusion des éléments architecturaux qui font irruption dans des paysages où la végétation est placée au premier plan de chacune ses toiles. Jérémy Liron renoue avec la tradition picturale classique de Vermeer, Rembrandt, Balthus, Morandi et de Hopper, mais la nouveauté de son travail réside dans le choix des motifs, des compositions, des angles de vue et des cadrages de ses architectures modernistes. Tel un photographe, il retrace inlassablement le parcours de ces étendues déshumanisées sans caractéristiques esthétiques dominantes.

 Liron  entretient ainsi un rapport distancié avec ces espaces épurés, aux géométries sous-jacentes.
 Une distance qu’il matérialise par l’utilisation systématique de plexiglas ou de verre, une vitre entre le paysage et le spectateur. Jérémy Liron questionne ainsi notre rapport au monde, un monde qu’il nous invite re-découvrir, dans sa banalité et son authenticité.
  

«Ces formes blanches dont les volumes émergent à travers quelques pins ne sont qu’un peu d’utopie, de désir, la revendication d’un rêve. Comme au cinéma la durée d’un plan.

 

C’est la manière d’une mythologie, sa façon d’être présente non pas comme discours mais comme silence, comme matière. A chaque fois pour moi ainsi renouvelée l’expression d’une possibilité, c’est-à-dire le réel advenu qui glisse en image vers le passé. Ne passe-t-on pas la majeure partie de son temps à inventer par petites parcelles les souvenirs exacts de ce qui ne cesse de continuellement nous échapper».

 

Vernissage: vendredi 14 mars 18h-21h

 

AUTRES EVENEMENTS Non classé