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Hibernation

16 Jan - 21 Mar 2009
Vernissage le 16 Jan 2009

Avec cette exposition, l’Espace Mica joue à fond la carte hivernale et présente des oeuvres qui stimulent curiosité et imagination.

Communiqué de presse
Pierre Ardouvin, Franck Chauvet, Estrella Estevez, Martine Hardy, Marielle Mathieu, Aline Morvan, Muriel Taragano
Hibernation

«Hibernation» réunit plusieurs pratiques artistiques de différentes générations. De l’ art de la matière aux arts plastiques, l’exposition se situe directement dans l’espace du spectateur, la forme a trois dimensions.
Il ne s’ agit pas de repenser la mise en scène de la sculpture ou son inscription dans l’ espace et de susciter des analyses plastiques, sociales ou politiques mais de présenter et de partager différentes visions à trois dimensions. En effet, de jeunes diplômés de l’ école des beaux-arts de Rennes et du master 2 «recherche arts plastiques» de l’université de Rennes 2 Haute Bretagne participent avec, entre autre, une artiste lauréate de la Villa Médicis en design et un artiste nominé au prix Marcel Duchamp. L’ hibernation n’est pas un état passif…
 
Ainsi Pierre Ardouvin à sculpter un simple bonhomme de neige avec navets et carottes en guise de visage. En ces temps où les utopies fondent comme neiges au soleil, la figure n’ est pas anodine. En ces temps où toutes les neiges fondent sous trop de soleil, cette silhouette de nos paysages d’enfance ne peut laisser indifférent.
 
À première vue et sans trop y prêter garde, Niche peut être perçue comme une vulgaire niche à chien. Effectivement, cette pièce feint de se donner à voir comme telle, autant dans la familiarité que nous pouvons entretenir avec ses proportions qu’à travers son architecture élémentaire. Pourtant, à y regarder de plus près, cet objet de Franck Chauvet ne semble aucunement soumis à la standardisation ou l’obsolescence.
 
Pour Sans Titre-choc n°4, la fusion des qualités matérielles opposées laisse paraître une tension qui révèle l’idée d’une construction de l’empreinte comme la mise en mémoire d’un fragment contemporain, l’idée d’une sculpture-fossile. La forme, la matière et la transformation sont les lignes directrices du travail d’Estrella Estevez.
 
Les  Dormantes ou Cavités de Martine Hardy sont souvent  composées d’éléments encastrables, empilables qui peuvent se prêter à plusieurs combinaisons, dans un répertoire de formes plutôt organiques. Un volume modelé devient un moule en creux où est estampé le volume suivant, qui lui-même engendre une nouvelle forme…
 
Les vasques de Marielle Mathieu  évoquent aussi bien l’univers des châteaux de sable que l’archéologie, le contenu devient le contenant. La mise en oeuvre élémentaire génère des formes uniques à chaque fois. la matière a un fort pouvoir d’évocation et sollicite l’imaginaire.
 
Festin reproduit en plâtre blanc les morceaux de coquilles de noix, noisettes, suggère les restes d’un repas bien copieux d’un petit animal. Par l’accumulation, la quantité, la perception, Aline Morvan met en avant le rapport à l’alimentation. En représentant les restes, elle signifie une action (s’alimenter), et une absence (l’aliment).
 
Les Livres blancs de Muriel Taragano racontent, page après page, le pinceau qui les trame dans une pâte lourde et onctueuse. Car c’est de peinture dont il s’agit, pure substance du livre, où chaque feuillet est épaissi au pinceau, avant de quitter, le temps venu, la matrice sur laquelle il a été façonné.

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