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Helen Levitt. Un lyrisme urbain

Durant plus près de cinquante ans, essentiellement à New York, Helen Levitt a photographié la vie ordinaire des quartiers populaires.

Information

Présentation
Jean-François Chevrier, Jorge Ribalta, Alan Trachtenberg
Helen Levitt. Un lyrisme urbain

Sans visée idéologique ni composition apparente, Helen Levitt enregistre ce qui a lieu dans la rue: la séparation et la relation entre les êtres, l’évidence et l’obscurité des émotions.

A travers les jeux d’enfants, notamment, ce monde matériel tissé d’imaginaire devient une image de l’existence humaine.

L’exposition, outre ses images célèbres des années 1930-40, présente deux ensembles moins connus: Mexico en 1941 et New York, cette fois en couleur, entre 1959 et 1993.

Le livre qui l’accompagne est la première monographie en français consacrée à cette photographe majeure du XXe siècle.

Helen Levitt (1913-2009) a vécu presque toute sa vie à New York.

En 1935, elle fait la connaissance de Henri Cartier-Bresson et Walker Evans; l’année suivante, elle commence à photographier dans les quartiers populaires de New York, en s’intéressant notamment aux dessins d’enfants.

En 1941, elle séjourne à Mexico et travaille comme monteuse pour Luis Buñuel.

Dans l’immédiate après-guerre, elle conçoit, en collaboration avec l’écrivain James Agee, le livre A Way of Seeing (publié en 1965), et coréalise avec lui et la peintre Janice Loeb, In the Street (1948).

A partir de la fin des années 1950, elle photographie également en couleur dans les rues de New York.

L’œuvre d’Helen Levitt a fait l’objet de rétrospectives, entre autres, au San Francisco Museum of Modern Art (1991), à la Documenta X de Kassel (1997) et à la Fondation Henri Cartier-Bresson à Paris (2007).

Parmi les ouvrages qui lui ont été consacrés: Mexico City (Double Take, 1997), Here and There et Slide Show (PowerHouse Books, 2004 et 2005).