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Harmonielehre

07 Fév - 14 Mar 2009

Mick Peter brasse les références littéraires et sculpturales pour produire des oeuvres pleines de non-sens mais d’une justesse de ton désarmante.

Communiqué de presse
Mick Peter
Harmonielehre

L’œuvre, aussi cocasse que sérieuse, de Mick Peter est faite de dialogues surréels entre des théières et des triangles isocèles de ciment brut, des cartes à jouer géantes et des ceintures tout droit sorties d’un monde aux dimensions quelque peu élastiques.

Seconde exposition personnelle de Mick Peter en France, Harmonielehre présente une série de nouvelles pièces.
Des collages sculpturaux, dérivés de la notion d’intertextualité, évoquent des romans tels que Bouvard & Pécuchet, Tristram Shandy, etc. Des romans qui tous développent une sorte d’anti-logique, appliquée par Mick Peter dans ses mélanges de techniques et références originellement incompatibles.

Dans cet univers aux formes géométrisantes, aux couleurs parfois criardes, parfois si sobres, on s’attend à croiser Tweedledee et Tweedledum, comme un juste rappel du fait que la connaissance est bien impuissante face au hasard du jeu de cartes (Two Clerks, 2006).

Harmonielehre est avant toute chose le titre du fameux essai de Schoenberg sur les principes harmoniques, pierre angulaire de la modernité musicale malgré son apparent appel au classicisme. Il s’agit en effet plus exactement pour Schoenberg de toujours étudier les classiques, que l’on réutilise ou rejette par la suite, avant de créer de la nouveauté.
Chez Mick Peter, littérature, sculpture, sont infusées au non-sens, et la vacuité première qui semble mener son oeuvre (il y a du polystyrène sous le béton) est bien vite remplacée à nos yeux par une justesse de ton désarmante. Tandis que continue de se livrer, au coeur du travail de Mick Peter (Untitled, Tables, 2008) le combat du sculpteur contre le dessinateur.

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