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Glissements de terrain

10 Juil - 25 Sep 2010
Vernissage le 09 Juil 2010

Axée sur le lien entre le patrimoine et les arts plastiques d’aujourd’hui, cette manifestation instaure un dialogue entre des oeuvres contemporaines et le cadre qui les accueille.

Christelle Bonnet, Nino Laisné, Hortense Vinet, Collectif Faux Amis, Lucie Pastureau, Lionel Pralus
Glissements de terrain

C’est par son patrimoine exceptionnel, ses sites et monuments historiques que le parcours d’art contemporain dans la ville de Fontenay-le-Comte (Sud Vendée) existe.

Axée sur le lien entre le patrimoine et les arts plastiques d’aujourd’hui, cette manifestation instaure de juillet à octobre un dialogue entre des oeuvres contemporaines et le cadre qui les accueille.

Nino Laisné et le Collectif Faux Amis, artistes en résidence à la Maison Jean Chevolleau pendant les mois de mars et avril, sont conviés à créer in situ pour le Parcours Contemporain 2010.

En écho à leurs pratiques, l’invitation d’une troisième artiste, Christelle Bonnet, a permis de prolonger cette lecture du glissement de terrain envisagé comme une altération minime et inéluctable dans divers sites de la cité des Beaux-Esprits.

La porosité des mediums -les recherches plastiques de la photographie à la vidéo, de l’écriture à l’installation-, permet d’opérer un déplacement à contre-courant, un détournement des représentations tel un glissement de terrain qui se montre à la fois lent et violent.

Est-ce un moyen de nous dire que leurs travaux produisent un léger décalage, des variations, tentant de déplacer les pensées?

À travers leurs regards et réflexions, ils opèrent dans leurs oeuvres une altération du paysage, un subreptice déplacement, voire des glissements de terrain: des déformations géographiques, sociales, culturelles…

Ils parlent de terrains de jeux, de terrains sémantiques, plastiques, en friche. Ils en évaluent le seuil de résistance et cherchent à capter l’ultime moment avant la rupture et le lâcher-prise.

Agir progressivement et d’un mouvement continu pour y laisser une empreinte: jouer avec les codes de la ville, tisser des liens entre des citoyens, s’approprier la mémoire, l’identité et le quotidien d’un territoire, se saisir d’un contexte local, capter des réactions, en investissant alors des espaces aussi divers que variés comme l’école maternelle Pierre Brissot, des vitrines, une maison particulière ou encore la chapelle des Filles de Notre-Dame.

Par leurs oeuvres, la Ville devient ainsi un lieu de réflexions et d’observation pour les passionnés de patrimoine, les fervents d’art contemporain, les habitants, les scolaires et leurs aînés.

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