Cette page a été un peu chahutées en passant de l’ancien au nouveau site, les corrections sont en cours.  
Non classé

Gerold Miller

23 Fév - 20 Mar 2008
Vernissage le 23 Fév 2008

Entre sculpture, peinture, relief et architecture, les oeuvres de Gerold Miller rompent avec l’image et sa représentation en considérant le cadre comme un élément autonome. A travers ses compositions qui allient techniques industrielles et peintures abstraites, l’artiste s’interroge sur l’influence du geste  dans le processus de création. 

Communiqué de presse
Gerold Miller
Gerold Miller

Les œuvres de Gerold Miller sont des objets. La forme de ces œuvres est récurrente  : des carrés, de toutes tailles, aux angles le plus souvent arrondis et dont la surface est découpée d’un même carré aux angles arrondis ; manière, peut-être, de souligner que l’œuvre, à l’instar des « objets spécifiques » de l’art minimal défini par Judd et Stella, abandonne la représentation et ne donne à voir que sa propre forme.
Objets plans, accrochés, à hauteur du regard, aux murs des galeries et musées, les œuvres de Gerold Miller sont des tableaux. La surface d’aluminium est laissée nue ou recouverte de peinture (ou d’or, comme à la galerie de multiples), sans jamais laisser paraître la moindre trace, le moindre geste pictural ; un recouvrement industriel qui repousse un peu plus loin la nécessité du geste de l’artiste dans la confection d’une peinture abstraite.

Evidées de la même forme qui définit leur contour, les œuvres de Gerold Miller sont des cadres. Parfois, les angles droits et la taille de l’évidement donnent très nettement le statut de cadres aux œuvres. Des cadres qui ne présentent pas le vide mais l’évidement du tableau et le mur de l’exposition. L’œuvre se fait conceptuelle en donnant à voir dans le même regard l’objet conçu et le lieu de sa production en tant qu’œuvre.
Le carré aux angles arrondis – modèle symbolique de la décoration des années 70, dont la charge affective explique en partie son succès de figure rhétorique et qu’on retrouve chez Stéphane Daflon et John Tremblay, par exemple – mais aussi les couleurs très glossy souvent utilisées, empruntent au Pop Art.
La richesse de cette œuvre, qui hérite de l’art minimal, conceptuel, pictural ou pop n’altère en rien sa cohérence.

Le vernissage commencera à 18h.

AUTRES EVENEMENTS Non classé