LIVRES

Georges Tony Stoll

Georges Tony Stoll construit des images stupéfiantes de force et d’étrangeté. Il fait vivre humainement des êtres invraisemblables selon les lois du vraisemblable. Ses photographies marquent son engagement, et invitent à réévaluer notre vision de l’autre.

— Auteur(s) : Dominique Baqué, Élisabeth Lebovici
— Éditeur : éditions du Regard, Paris
— Année : 2005
— Format : 22 x 29 cm
— Illustrations : Couleur
— Pages : 200
— Langue : Français
— ISBN : 2-84105-190-0
— Prix : 49 €

Présentation
Georges Tony Stoll est l’un des artistes les plus estimés des amateurs de photographie plasticienne, de vidéo, et des plus prolifiques si l’on tient compte de ses écrits et de son œuvre sur papier (dessins, découpages).

La création photographique de Georges Tony Stoll représente une sorte d’énigme que renforce l’étendue des médiums qu’il sollicite : écriture, dessin, vidéo… c’est donc dans ce contexte, fait de contrainte et de repli autant que d’exhibition que se donne à voir son œuvre ; proche de l’art de l’intime. Si elle fait appel aux métaphores du secret et de l’enfouissement, Stoll déjoue ce risque en définissant son travail comme la mise en lumière d’une contradiction essentielle «entre ce qui nous est imposé et ce que nous reconnaissons (découvrons) comme nous étant nécessaire : savoir partager les problèmes, ceux des autres hommes, des hommes différents»… «Rester debout, marcher, parler, en fait, trouver sa place».

Se situant entre la monographie et le livre d’artiste, sorte «d’aliment complet», l’ouvrage s’ordonne en un véritable langage, propre à l’artiste. Langage de la mémoire et du désir, en ce lieu ou photographier, dessiner ou écrire sont une même chose, propre à inventer de nouveaux territoires partageables.

Proches de l’artiste et de son œuvre Élisabeth Lebovici et Dominique Baqué apportent l’éclairage nécessaire pour mieux appréhender cette œuvre complexe.

L’artiste
Georges Tony Stollest né en 1955 à Marseille. Il vit et travaille à Paris.

Les auteurs
Dominique Baquéest ancienne élève de l’École normale supérieure. Elle est agrégé de philosophie et maître de conférence à l’université Paris-VIII.
Élisabeth Leboviciest critique d’art au journal Libération.