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Galerie La Ferronnerie : Arno Rafael Minkkinen, Clémence Périgon, Jari Silomäki

27 Oct - 30 Nov 2005
Vernissage le 27 Oct 2005

Deux photographes. L’un scrute son corps, révélateur de ses souffrances, l’autre associe le paysage à l’acutalité. Pour la troisième, la vidéo permet de garder la trace d’une performance passée.

Lieu
Galerie La Ferronnerie

Communiqué de presse (extrait)
Cette exposition met en relation deux jeunes artistes, Clémence Périgon, vidéaste,–présentée à la Fondation Cartier dans l’exposition «J’en rêve», Jari Silomäki et son Journal du temps, entreprise commencée en 2001 et qui lui a notamment valu le prix Fotofinlandia en 2004, et leur aîné Arno Rafael Minkkinen, grand photographe finlandais travaillant l’autoportrait d’une manière très personnelle, depuis bientôt 35 ans.

Arno Rafael Minkkinen ou le corps hiéroglyphique, de Michel Tournier pour le livre Waterline :
«Payer de sa personne, se prendre comme objet, puiser en soi-même la matière de son Å“uvre. Ce parti pris autophage est courant en littérature.(…)
…trois photographes de la même génération(…). L’Allemand Dieter Appelt, le Tchécoslovaque Ian Saudek et le Finlandais Arno Rafael Minkkinen ont consacré l’essentiel de leur Å“uvre non seulement à l’autoportrait, mais à l’autonu, une entreprise pratiquement inconnue dans l’histoire de la peinture, à l’exception de trois dessins d’Albert Dürer…»
«…il nous semble qu’Arno Minkkinen découle nécessairement de la Scandinavie et singulièrement de la Finlande. Il y a dans la lumière de ces images une limpidité, une froideur, une parcimonie, une rigueur qui ne se trouvent qu’au-dessus du 60e degré de latitude nord(…).
Le corps d’Arno Minkkinen, c’est plus encore que celui de la ballerine ou du derviche tourneur, un corps dévoré jusqu’à l’os par le signe qu’il incarne. Il y a de l’abnégation, du sacrifice, de l’holocauste dans cette entreprise qui deviendrait tragique sans le rire qui ne cesse de l’accompagner. …’

Depuis quatre ans, Clémence Périgon réalise des actions auxquelles elle associe l’enregistrement vidéo. D’une durée invariable de trente minutes — la plus courte durée disponible sur le marché des cassettes —, chaque enregistrement est diffusé intégralement, sans montage. De tels choix répondent moins à un souci d’authenticité qu’à la nécessité de restituer ces actions en faisant fi du récit et de la narration, qui, dans le champ de l’art, remplissent trop souvent des fonctions d’intégration du spectateur à partir de modalités littéraires ou cinématographiques.
Extrait d’un texte d’Emmanuel Hermange, 2004.

Mon journal du temps de Jari Silomäki
Depuis 2001, je prends une photo de paysage par jour. Je mets en relation ces photographies avec d’importants évènements personnels, ou d’actualité internationale. A présent, ces Weather diaries comprennent des centaines de photographies et deviennent un process continu.
Toutes les expositions sur ce thème ont été différentes. Le point de départ de ce travail est venu du constat que les évènements mondiaux, les histoires personnelles et le temps se répètent et se fondent pour ne faire qu’un vaste continuum.
Par ailleurs, associer paysage et nouvelles montre concrètement la manière dont les media nous mettent en contact avec les évènements mondiaux. Tout se rapproche, ce qui signifie aussi que les évènements réellement survenus dans notre entourage ne sont plus si proches.

Infos pratiques
> Lieu
Galerie La Ferronnerie
40, rue de la Folie-Méricourt. 75011 Paris
M° Chatelet
> Horaires
du mardi au jeudi de 14h à 19h, samedi de 13h à 19h
> Contact
T. 01 48 06 50 84
BrigitteNegrier@wanadoo.fr
www.associationdesgaleries.org/laferronnerie
> Entrée libre

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