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Freier

PZbyněk Baladrán
@12 Jan 2008

Présentation du groupe d’artistes allemands qui s’est constitué autour du magazine Freier, publié à Berlin de 2003 à 2005 avec le projet d’exprimer «les états d’émotion de ce début de XXIe siècle». Toutes les pratiques artistiques sont mobilisées.

Le groupe d’artistes allemands rassemblés actuellement au sein de la galerie Art:Concept s’est formé en collaborant au magazine indépendant Freier, publié de 2003 à 2005 par le Neue Dokumente, éditeur et lieu d’exposition berlinois.
Qualifié de «magazine pour sensitivités», il se dit être une «réaction et un commentaire envers tous les états d’émotion de ce début de XXIe siècle». Un certain nombre de ces artistes font partie de la Honeysuckle Company, groupe produisant films et expositions depuis le milieu des années 1990.

Tous les médiums sont ici représentés pour exprimer ces «émotions». Simone Gilges, éditrice de la revue, et Heinz Peter Knes utilisent la photographie. La première prolonge dans ses œuvres une recherche sur la liberté, à partir du terme «Freier», évoquant à la fois le client d’une prostituée, la liberté et le détachement.

Nina Rhode est sculpteur, mais collabore également, sous le nom de scène de Ninja Pleasure, avec le musicien Gonzales, dont elle réalise les clips. Elle présente ici des objets banals d’où surgit une certaine poésie.

La performance est également présente grâce à Sabine Kuntoff, auteure, au travers de son personnage burlesque de «Frau Berlin» de situations propres à provoquer le malaise chez le spectateur.

Nico Ihlein s’empare, quant à lui, des moyens du dessin et de la vidéo pour dénoncer les modes de normalisation de la société.
Le dessin, dans une plus grande liberté et une poésie revendiquée, est de même le moyen d’expression privilégié de Dirk Bell, certainement l’artiste le plus brillant du groupe de «Freier».

Traducciòn española : Santiago Borja

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