ART | EXPO

La conjoncture du hasard

02 Juin - 28 Juil 2018
Vernissage le 02 Juin 2018

L’exposition « La conjoncture du hasard » à la galerie niçoise Eva Vautier réunit de récents dessins de François Paris et quelques autres plus anciens. Cette d’œuvres dont huit grands formats, un triptyque et quelques dessins en partie colorés témoignent d’un univers nourri par le cinéma, la fiction, l’imaginaire.

L’exposition « La conjoncture du hasard » à la galerie Eva Vautier, à Nice, présente des dessins récents de François Paris, nourris par l’imaginaire, la fiction, l’enfance…

La conjoncture du hasard : les dessins fictionnels de François Paris

L’exposition réunit une quarantaine de dessins de François Paris dont huit grands formats présentés pour la première fois, un triptyque et quelques dessins en partie colorés. Quelques réalisations plus anciennes sont exposées en regard de ces derniers travaux, et agissent comme des étalons permettant de mesurer l’évolution technique de l’artiste.

Le titre de l’exposition, « La conjoncture du hasard », exprime parfaitement la dimension fantaisiste des dessins de François Paris qui, le plus souvent par de simples nuances de gris tracées à la mine de plomb, développent des compositions nourries par l’imaginaire, l’absurde, les mythologies… Le cinéma, la littérature et la musique constituent les sources d’inspiration privilégiées de scènes où fiction et réalité se confondent.

François Paris, un dessinateur inspiré par le cinéma

Aux représentations réalistes d’animaux (une requin dans un dessin sans titre), de champignon (Black Lodge) ou encore aux portraits comme celui d’un jeune garçon à l’expression éberluée intitulé Danny répondent des visions surréalistes comme un homme dont le visage est dissimulé par un masque étrange dans Void, une voiture Citroën DS – soucoupe volante dans Mythologie ou encore une relecture personnelle de la célèbre légende américaine avec Le cavalier sans tête, qui ôte au personnage tout son caractère impressionnant.

Les références cinéphiles jalonnent le parcours dans lequel on entre comme dans un film en noir et blanc. A la fiction et aux scènes ou personnages inspirées des œuvres de Jean Renoir, de Jacques Tati ou de David Lynch, s’ajoutent des techniques qui elles aussi rappellent l’expérience cinématographique : l’aspect souvent flou et incertain du dessin, comme dans un film où les séquences s’immobilisent ou s’accélèrent, l’utilisation de la lumière, des cadrages et des angles, des éléments situés hors champ, etc.

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