PHOTO

François Curlet. Spezialität

A l’occasion de ses expositions à l’Institut d’art contemporain de Villeurbanne, au Frac Ile-de-France ou encore au Centre culturel français de Turin, l’artiste français se voit consacrer une première monographie d’importance.

Information

  • @2008
  • 22-84056-274
  • \34 €€
  • E216
  • Zoui
  • 4Français / Anglais
  • }20 L - 26,5 H

Présentation
Sous la direction de François Curlet et Nathalie Ergino
François Curlet. Spezialität

Extrait de «Objets mnémoniques», par Jeff Rian

«L’art de François Curlet semble être le produit de sa manière particulière de remarquer et de réinterpréter le monde prodigieux des choses. C’est en tout cas une façon de comprendre son travail. Quelque chose saisit son regard, provoque une association d’idées ou met en marche des scénarios du genre « Et si ? » — les possibilités de réinterprétation ou de transformation d’une chose devenue le sujet de son regard. Cette réactivité fait partie intégrante de son processus. Il en est ainsi en général dans l’art actuel. Dans certains cas, les transformations de Curlet combinent des ensembles d’objets comme le ferait un savant excentrique d’Hollywood avec des spécimens biologiques, apparentés ou non, pour satisfaire sa seule curiosité. […]

Dans [ses] œuvres, quelque chose évoque un souvenir marquant, et met en mouvement une imagination active qui cherche à piquer celle des autres. La réflexion a mené à des objets qui peuvent nous conduire du quotidien à l’hypothétique, artefacts ordinaires devenant des objets philosophiques : un moteur en osier, l’affiche peinte d’un homme endormi, une boule de bowling dont l’entaille est soigneusement soulignée, d’étranges vêtements, un slogan imité avec ironie, le symbole d’un arbre représentant son objet, et ainsi de suite. Curlet a, semble-t-il, appris à remarquer les choses qu’il peut transformer, comme un moteur, un slogan ou une affiche, et à trouver des objets qui peuvent générer des significations différentes, comme la boule de bowling, les djellabas et les codes de cartes de crédit. Chaque signification qu’il propose est un effet artistique, une façon de stimuler l’imagination — au moyen de cette force particulière qui transforme le travail d’une personne en un art de la culture.»

Cette monographie est publiée à l’occasion des expositions «François Curlet», à l’Institut d’art contemporain de Villeurbanne/Lyon, du 26 janvier au 18 mars 2007, «François Curlet: Architecture fainéante [dessins et maquettes]», au Centre culturel français de Turin, du 5 mars au 7 avril 2007, «François Curlet», à la Galerie Micheline Szwajcer d’Anvers, du 31 mai au 7 juillet 2007, «Dr. Curlet reçoit Jas de Gruyter & Harald Thys» au Frac Ile-de-France – Le Plateau, à Paris, du 13 septembre au 18 novembre 2007, «Français Curlet. French Farce», à la Galerie Commune de Tourcoing, du 16 novembre au 14 décembre 2007, et de la présentation de l’œuvre Architecture fainéante dans l’exposition «Airs de Paris» au Musée national d’art moderne, Centre Pompidou, à Paris, du 25 avril au 15 août 2007.