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Frac Auvergne, Jean-Louis Aroldo, Point limite zéro

Lorsque Jean-Louis Aroldo prélève une image, il l’extrait du continuum où elle faisait lien. L’image en devient étrange, étrangère au contexte qui lui donnait son sens, et ne revêt plus qu’une présence têtue et obtuse.

Information

  • @2012
  • \12€
  • E72
  • Zoui
  • 4français/anglais
  • }204 L - 283 H

Communiqué
Jean-Louis Aroldo
Point limite zéro

En puisant l’essentiel du fonds iconographique de sa peinture dans le cinéma, Jean-Louis Aroldo se confie à une imagerie préexistante. Érigée en modèle, l’image médiatisée (essentiellement cinématographique donc, mais également issue d’Internet, de magazines, de photographies personnelles) fait écran entre l’artiste et le réel. Les choix traditionnels du peintre figuratif (sujet, lieu, composition, lumière, etc.) sont alors en partie esquivés, Jean Louis Aroldo travaillant à partir d’images ready-mades. Les choix ayant présidé à l’élaboration de ces images ont été faits par d’autres — photographes, réalisateurs, chefs opérateurs — et ceux qui incombent au peintre résident dans des interventions postérieures: sélection et modifications. Le matériau de base est donc un ensemble d’images toujours déjà «appareillées», au double sens où, d’une part, elles véhiculent un ensemble déjà constitué de données formelles et sémantiques, et d’autre part, elles ont été produites par des outils techniques (caméras et appareils photographiques).