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Fluides

05 Mar - 04 Avr 2009
Vernissage le 05 Mar 2009

Octavio Blasi et Laurent Fiévet jouent avec les sensations des spectateurs, par le biais de la peinture et des installations vidéos, les glissements de la peinture de Blasi faisant écho aux apparitions/disparitions dans les montages vidéos de Fiévet.

Communiqué de presse
Octavio Blasi et Laurent Fiévet 
Fluides     
 

Commissaire invitée : Catalijn Ramakers, La Haye

Octavio Blasi et Laurent Fiévet jouent avec les sensations des spectateurs, par le biais de la peinture et des installations vidéos, les glissements de la peinture de Blasi faisant écho aux apparitions/disparitions dans les montages vidéos de Fiévet.

Dans les toiles d’Octavio Blasi les aplats de couleurs dessinent des formes dont l’apparente simplicité se conjugue à la recherche subtile de judicieux rapports colorés.

Il baptise, non sans malice, ses toiles récentes aux couleurs pastel – rose buvard, bleu dragée – Bazooka, Pas long feu, Du vin dans l’eau, ajoutant une touche d’humour à ces Å“uvres, clins d’œil au Hard edge et au Colorfield.

Laurent Fiévet présente 3 vidéos de la série Les Larmes de Lora, série née de l’envie de travailler autour du visage de Gene Tierney et de son film, Laura, considéré aujourd’hui comme un classique du film noir.

Pour cet ensemble de montages vidéos, Laurent Fiévet effectue un rapprochement entre les images du film d’Otto Preminger et certaines oeuvres cubistes et surréalistes, par des jeux de superposition, voire de fusion, opérés dans les montages déployés au sein des différentes installations.

La série s’articule en particulier autour de la version de La Femme en pleurs de Pablo Picasso conservée à la Tate Gallery de Londres. Modèle en creux (il n’est jamais explicitement présenté au sein des oeuvres), utilisé à plusieurs reprises dans les montages, ce tableau détermine à plus d’un titre l’esthétique des installations.

Ce regard attentif porté à la peinture demeure une constante chez Laurent Fiévet, créant un dialogue avec l’image en mouvement et un effet de confrontation comparable à ceux mis en place par les précédentes installations (Suites hitchcockiennes, Epreuves du Temps et les plus récents Portraits olfactifs).

Pour la vidéo  Ann’s dream, Laurent Fiévet confronte des plans extraits des premières minutes de Whirlpool d’Otto Preminger et un portrait de Dora Maar réalisé à la mine de plomb par Pablo Picasso en 1937. Ann’s dream  constitue l’unique installation de la série Les Larmes de Lora qui expose ouvertement ses influences picturales et les combine directement au matériau filmique.

Rain/Pain, I all alone beweep my outcast state
Pour ce montage vidéo, le visage de l’actrice est en proie à différentes métamorphoses. Recouvert par la chevelure de Gene Tierney, qui apparaît à l’écran à plusieurs reprises, il adopte par moments une apparence animale qui le fait tendre à la fois vers les représentations de la créature incarnée par Jean Marais dans La Belle et la Bête (1945) et celles du Dr Zira (Kim Hunter) dans Planet of the Apes (La Planètes des singes,1968)

Vernissage
Jeudi 5 mars 2009. 18h-21h30.

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