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Fin’Amor

Communiqué de presse
Angel Vergara
Fin’Amor

Pour Angel Vergara art et vie se télescopent sans fin. Pendant plusieurs années il a activé un personnage appelé «Straatmann», qu’il peint dans les lieux publics. Cet homme des rues est l’artiste invisible dont la présence perturbe l’espace public. C’est ainsi qu’il saisit, esquisse et révèle les contextes culturels, politiques et sociaux où il se produit.

Tous les médias — peinture, vidéo, installation, performance — font partie intégrante du vocabulaire plastique d’Angel Vergara. Dans ses «peintures-vidéos» le geste du peintre est projeté sur le réel; sa main armée d’un pinceau en souligne, redessine et intensifie les formes et les représentations. Il active simultanément des connexions avec l’histoire culturelle et l’actualité sociale pour stimuler un constant dialogue avec le réel. Il interroge en particulier le pouvoir des images passées ou actuelles, sous leurs formes artistiques et culturelles, politiques et médiatiques.

Les relations entretenues avec l’amour, le désir et la sexualité révèlent les modes de vie, les civilisations et leurs périodes historiques. Elles permettent de connaître les dimensions intimes et publiques de l’art de vivre ensemble et celles des pouvoirs qui le façonnent.
C’est précisément le sujet de l’exposition «Fin’Amor», l’amour courtois; l’amour sous ses formes artistiques, culturelles et idéologiques, du Moyen-Âge à aujourd’hui, entre art populaire et culture de masse, cultures dominantes et contre-cultures. L’amour et le désir comme forme d’aliénation, quand ils sont otages de stratégies mercantiles ou politiques, comme irréductible force de libération et d’autonomie, quand ils nous réinventent.

Une perspective historique autour du rapport amoureux évoqué par les troubadours et les grands opéras, du Roman de la Rose aux séries télévisées, des chromos saisis en marge des manuscrits aux grandes fresques filmées ou peintes.

Commissariat
Jackie-Ruth Meyer

Vernissage
Vendredi 4 juillet 2014 à 18h30