ART | EXPO

Film Papier

14 Mar - 30 Mar 2013
Vernissage le 14 Mar 2013

Dans le cadre du partenariat entre l’École européenne supérieure de l’image et l’ENSA de Bourges, La Box offre une carte blanche au post-diplôme Document et art contemporain dont l’une des pistes de réflexion concerne le film papier comme document performatif à l’ère de la disparition du support argentique et de la démocratisation des pratiques.

Gaëlle Cintré, Laura Huertas Millán, Jonathan Rubin, Nataliya Tchermalykh
Film Papier

Créé en octobre 2010, à l’initiative de l’École européenne supérieure de l’image, le post-diplôme Document et art contemporain, en partenariat avec l’École nationale supérieure d’art de Bourges, s’adresse à des étudiants d’art ou de cinéma, de jeunes commissaires ou critiques d’art qui souhaitent prolonger leur formation par une année d’expérimentation autour des enjeux croisés du document et de l’art contemporain, sans exclusivité de support ou de technique.

Le programme de ce post-diplôme vise à produire une réflexion théorique et pratique sur la fonction du document et de l’archive dans le champ de l’art et du monde social. Les deux premières années ont œuvré à une réflexion sur la dimension performative du document. Quelle est la fonction d’un document? Comment l’activer? Peut-on parler de document performatif?

C’est à l’intérieur de ce cadre de recherche qu’a été poursuivie d’octobre 2012 à février 2013 une réflexion plus générale sur les documents performatifs avec la participation de Kantuta Quirós, Aliocha Imhoff, Morad Montazami, Arne De Boever, Olivia C. Harrison, Silvia Maglioni, Graeme Thomson, François Bovier, Adeena Mey et le soutien de Joan Ayrton et Stephen Wright, référents du programme.

L’une des pistes de réflexion sur le document performatif concerne le film papier. À l’ère du cinéma numérique, caractérisée par la disparition du support argentique, la démocratisation des pratiques, la dissémination du médium dans l’espace social, le film rencontre de nouveaux avatars, voire de nouveaux modes virtuels d’énonciation. Peut-on réaliser un film en l’énonçant? Produire un document performatif destiné à être activé en vue d’un film à venir? Le papier peut-il être le support d’un film virtuel?

La pratique vidéo de Gaëlle Cintré oscille souvent entre une approche documentaire et un goût certain pour la fiction. Ses projets ont été montrés dans différents festivals et expositions, dont récemment à la Biennale Mulhouse et à la galerie Jérôme Poggi.

Née à Bogota en 1983, Laura Huertas Millán vit en France depuis 2001. Diplômée de l’Ensba (Paris) et du Fresnoy, elle est doctorante en arts plastiques. Ses films s’appuient sur des représentations du réel, des faits divers, des descriptions ethnographiques, des documents historiques mixés, travestis et fictionnalisés. Le récit et la possibilité d’une mémoire sont au cœur de ce travail.

Jonathan Rubin
est diplômé de l’Ensba (Paris) et du Fresnoy. Après avoir réalisé quelques courts métrages, il est assistant réalisateur sur deux longs métrages documentaires de Jean-Michel Alberola tournés au Japon. Il prépare actuellement un film de fiction en s’inspirant d’une possible rencontre entre le poète-boxeur Arthur Cravan et l’écrivain B. Traven.

Nataliya Tchermalykh, née en Ukraine, est curatrice indépendante, critique d’art contemporain, auteure de nombreux essais sur les liens entre l’art et la politique, ainsi que sur l’histoire du féminisme sur le territoire post-soviétique.

Sur une proposition d’Érik Bullot.

Vernissage
Jeudi 14 mars 2013

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