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Cosmographies

07 Nov - 02 Déc 2017
Vernissage le 06 Nov 2017

Les photographies de la série « Cosmographies » ont été réalisées au laser par Félicie d’Estienne d’Orves dans les déserts d’Atacama (Chili) et de Bonneville (Utah, USA). Elles relient le ciel et la terre par des combinaisons géométriques et architecturent des sculptures éphémères de lumière entre des objets proches et le ciel profond.

Les photographies de la série « Cosmographies » présentées à la Sorbonne Artgallery ont été réalisées au laser par Félicie d’Estienne d’Orves dans les déserts d’Atacama (Chili) et de Bonneville (Utah, USA) en vue de saisir des éléments de l’activité de l’espace cosmique. Félicie d’Estienne d’Orves a travaillé au côté de l’astrophysicien Fabio Acero.

« Cosmographies », l’occasion de nous interroger sur notre relation intime à l’espace cosmique

La synergie subtile entre ses observations et sa maîtrise des effets de lumière donne l’impression de superposer une réalité virtuelle sur des objets physiques réels. Cela crée la sensation de littéralement projeter notre pensée dans le ciel, et l’occasion de nous interroger sur notre relation intime à l’espace cosmique.

Les déserts d’Atacama et de Bonneville bénéficient d’un horizon nocturne qui offre à l’œil nu une image détaillée du cosmos, un ciel couvert de milliers d’objets célestes. La proximité apparente des points lumineux est trompeuse. Face à cette voûte céleste, le regard se dissout peu à peu dans les temporalités multiples des astres visibles.

C’est ce paradoxe entre l’échelle euclidienne du désert et les modèles actuels de l’univers qu’explore Félicie d’Estienne d’Orves. Pour cela, elle crée des installations éphémères de land art, et utilise les vecteurs de lumière (pointeurs laser) pour mettre en évidence des perspectives, des connexions spatiales et temporelles entre des coordonnées célestes et géographiques.

Le ciel et la terre reliés par des combinaisons géométriques

Sur des sites où l’horizon dégagé permet d’établir un équilibre visuel entre le plan du sol et celui du ciel, le laser devient un outil pour diriger le regard sur des objets célestes dans la page blanche du désert. Le laser est un moyen de se situer dans le cosmos ; c’est un outil de dessin à grande échelle qui permet d’établir des relations spatiales avec la lumière comme interface. Le faisceau dense et rectiligne du laser, défie par sa portée la perception de l’espace et donne la sensation de «toucher» à distance.

Les actions répétées de la série de photographies « Cosmographies », relient le ciel et la terre par des combinaisons géométriques et architecturent des sculptures éphémères de lumière entre des objets proches et le ciel profond. Les tracés de lumière rendent manifestes des simultanéités entre les mouvements continus de la Terre et du cosmos.

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