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Faux projet — Vrais semblants

Dialogue entre l’artiste et le critique d’art : les travaux et les textes du plasticien sont réinterprétés par l’auteur.

— Éditeur(s) : Crisnée, Yellow Now
— Année : 2000
— Format : 17 x 12 cm
— Illustrations : nombreuses, en couleurs et en noir et blanc
— Pages : 88
— Langue(s) : français
— ISBN : 2-87340-149-4
— Prix : 11,60 €

Présentation

« Précis du débordement » contemporain, ou comment créer un, voire plusieurs projets artistiques hors champ, loin du cadre traditionnellement dévolu à l’artiste, hors des contraintes dans lesquelles on lui demande ordinairement de (bien) se tenir, sans pour autant ignorer les différents moyens — dessin, peinture, photographie, vidéo, récolte et assemblage de déchets, installation, farniente, légères angoisses — qui sont à sa disposition. Mais pour sortir du cadre, il faut en permanence en réapprendre les limites. Ces Faux projets — Vrais semblants (ou l’inverse, lui-même ne sait plus très bien) d’André Delalleau doivent donc s’envisager, en apparence du moins, dans le sillage de l’art conceptuel, autour des désirs les plus simples de la vie courante et des formes d’expression qui seraient le moins imparfaitement à même de les préciser. But des opérations : substituer au modèle définitif la diversité des variantes, et autres contournements possibles ou même impossibles.

Un lexique de François Bazzoli, impromptu et pertinent, dialogue avec la démarche de l’artiste et approfondit son interrogation sur le langage plastique, et sur toutes ces choses comme le désir, l’amour, la mort, le sens de la vie et le sort de l’art.

La routine quoi, qui déborde juste un peu.